Notre actualité

  • Exposition « Médicaments CAR-T cells, révolution thérapeutique et aventure humaine au CHU Amiens-Picardie »

    Cette exposition « Médicaments CAR-T cells, révolution thérapeutique et aventure humaine au CHU Amiens-Picardie » a pour objectif de souligner l’engagement des professionnels hospitaliers et de saluer le courage des patients. Une aventure humaine autour d’une innovation thérapeutique majeure et complexe que le photographe Fabrice RONDON a retranscrite en images en suivant les équipes médicales et soignantes et la thérapie cellulaire du CHU Amiens-Picardie. La mise en scène des œuvres a été orchestrée par Gabriela ANCO, commissaire de l’exposition. Cette exposition est réalisée en partenariat avec le laboratoire Gilead/Kite, société du groupe Gilead Sciences.

    En images l’exposition explique les différentes étapes de ce parcours : des instants techniques aux émotions, à l’hôpital ou dans un centre de fabrication de CAR-T, rencontre avec les médecins, infirmiers de coordination, pharmaciens hospitaliers, techniciens ou psychologues ou encore personnel administratif, tous engagés dans ce combat extraordinaire pour la vie.

    L’immunothérapie cellulaire CAR-T cells est un nouveau type de traitement de certains cancers du sang, comme les leucémies, les lymphomes et les myélomes. La thérapie CAR-T cells, dont le sigle CAR vient des termes anglais « Chimeric Antigen Receptor », implique que des lymphocytes T sont génétiquement modifiés pour exprimer un récepteur antigénique chimérique à leur surface qui les rend aptes à reconnaître et à tuer les cellules cancéreuses.

    Ces médicaments bouleversent la prise en charge de certains cancers du sang depuis 2018 en France. Le principe des CAR-T cells consiste à se servir du propre système immunitaire du patient pour fabriquer un médicament sur mesure. Les CAR-T sont ainsi des médicaments vivants fabriqués à partir des cellules sanguines de patients atteints de certains cancers du sang. On parle de traitement personnalisé, car le traitement d’un patient ne peut être utilisé que pour soigner ce même patient. Ces traitements innovants sont indiqués dans les situations d’impasse thérapeutique et peuvent permettre, pour les patients répondeurs, d’obtenir une rémission.

    Des lymphocytes T, qui font partie des globules blancs, sont d’abord prélevés chez le patient atteint de cancer. Ces cellules sont modifiées génétiquement et multipliées en laboratoire pour être ensuite réinjectées au patient par voie intraveineuse. Les cellules modifiées peuvent alors détruire les cellules cancéreuses.

  • L’association APODEC rejoint la Maison Des Usagers

    L’Association des POrteurs de Prothèses Électriques Cardiaques (APODEC) devient partenaire de la Maison Des Usagers du CHU Amiens-Picardie pour faire part de son expérience, accompagner les patients et leur entourage et répondre à toutes les questions. Monsieur LELIEVRE, représente l’association APODEC et a répondu à 3 questions.

    Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?
    « Bonjour, je m’appelle Pierre-Yves LELIEVRE, j’ai 52 ans, sportif et je suis porteur d’un Défibrillateur Automatique Implantable (DAI) depuis 2021.»

    « Je suis à l’association Association de POrteurs de Dispositifs Electriques Cardiaques (APODEC) depuis deux ans et bénévole depuis peu à la Maison Des Usagers du CHU Amiens-Picardie.»

    « L’association a été créée en 2000, par 2 porteurs de défibrillateurs. L’APODEC représente les 80 000 porteurs de défibrillateurs en France et dans les DOM. Depuis novembre 2019, l’APODEC accueille et représente également les porteurs de stimulateurs cardiaques (ou Pacemakers) soient 700 000 personnes. L’APODEC bénéficie de l’agrément national du Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités pour représenter les porteurs dans les instances hospitalières ou de santé publique. »

    « L’APODEC mène de nombreuses actions comme des réunions régionales annuelles avec la participation de personnels de santé comme des cardiologues, rythmologues et psychologues. »

    « L’association APODEC s’est mobilisé sur plusieurs actions comme le maintien du permis B personnel, la prise en charge par l’Assurance Maladie, depuis 2005, du DAI, de son implantation et des soins inhérents et aussi la prise en charge par l’Assurance Maladie de la télécardiologie ainsi que des plateformes de transmissions et du personnel médical analysant les données. »

    « Nous accompagnons tous les publics pour une assurance qui couvrirait les prêts bancaires des porteurs de défibrillateurs et stimulateurs et la prise en charge psychologique des patients. Je serai présent tous les 1ers mardis du mois, nous allons débuter le 5 mars de 15 à 17 h. »

    Pourquoi avez-vous décidé de tenir des permanences à la MDU ?
    « Pour me sentir utile, pour aider et faire connaitre l’APODEC. »

    En trois mots, comment décririez-vous votre rôle auprès des patients et de leurs proches ?
    « Simplement : échanger, conseiller et partager. »

    DES QUESTIONS ?
    Contactez l’association APODEC
    Tel : 07 77 75 67 35
    Email : [email protected]

    La Maison Des Usagers du CHU Amiens-Picardie est un espace d’accès libre et gratuit dans le respect de l’anonymat et de la confidentialité dans lequel 23 associations de patients partenaires de l’hôpital assurent des permanences.

    La Maison des usagers a pour mission d’aider les usagers à trouver des informations sur leurs droits, sur une pathologie, sur une thérapeutique et sur les lieux de prévention ou de soins.

  • Ouverture des nouvelles Urgences Hospitalières Psychiatriques de l’EPSM de la Somme sur le site principal du CHU Amiens-Picardie

    Ce mercredi 21 février 2024, le tout nouveau service des Urgences Hospitalières Psychiatriques (UHP) de l’EPSM de la Somme a ouvert ses portes en proximité immédiate des urgences adultes et pédiatriques du CHU Amiens-Picardie.

    Afin d’optimiser, fluidifier les parcours des patients et les prises en charge en soins somatiques et soins psychiatriques et pour améliorer les conditions de travail des professionnels, le tout nouveau service des Urgences Hospitalières Psychiatriques (UHP) de l’EPSM de la Somme a ouvert ses portes en proximité immédiate des urgences adultes et pédiatriques du CHU Amiens-Picardie ce mercredi 21 février 2024.

    L’inauguration des Urgences Hospitalières Psychiatriques a eu lieu ce 20 février 2024 en présence de M. Didier RENAUT, Directeur Général du CHU Amiens-Picardie et Président du Comité Stratégique du GHT Somme Littoral Sud, M. Xavier SOUAL WLODEK, Directeur de l’EPSM de la Somme, M. le Professeur Patrick BERQUIN, Président de la Commission Médicale d’Établissement du CHU Amiens-Picardie et Président de la Commission Médicale du GHT, M. le Docteur Cyrille GUILLAUMONT, Président de la CME de l’EPSM de la Somme, Mme Raifah MAKDASSI, Conseillère Municipale ; représentante de Mme Brigitte FOURÉ, Maire d’Amiens et Présidente du Conseil de surveillance du CHU Amiens-Picardie, Mme Isabelle DE WAZIERS, Vice-Présidente du Conseil Départemental de la Somme et Présidente du Conseil de surveillance de l’EPSM de la Somme et M. Hugo GILARDI, Directeur Général de l’ARS des Hauts-de-France.

    L’installation des Urgences Hospitalières Psychiatriques dans des locaux spécialement aménagés sur le site Sud du CHU Amiens-Picardie a pour objectif de fluidifier et sécuriser le parcours des patients, en facilitant notamment la pose de diagnostics différentiels (élimination d’un trouble non-psychiatrique) grâce à la proximité immédiate du plateau technique moderne et étoffé du CHU amiénois, et en limitant le recours à l’hospitalisation complète grâce à des lits de brève durée d’hospitalisation (72h maximum) qui permettent une stabilisation de la pathologie psychiatrique aiguë et une réorientation des patients vers les structures de soins d’aval les plus adaptées.

    Il s’agit aussi d’améliorer significativement les conditions de travail des professionnels grâce à des locaux spécialement configurés et équipés d’une superficie totale de 635 m², dimensionnés pour l’accueil de plus de 2 500 urgences chaque année.

    Ce projet a été réalisé grâce au soutien décisif de l’ARS des Hauts-de-France et des élus. L’ARS a alloué le financement de l’opération d’aménagement des locaux à hauteur de 1.050 M€.

    Le nouveau service des UHP comprend notamment 7 salles de consultations, 7 chambres (dont 1 de soin en isolement), 1 salle de soins et 2 chambres de garde.

    Une convention de coopération a été signée le 6 février 2024 par Xavier SOUAL-WLODEK, Directeur de l’EPSM de la Somme, et Didier RENAUT, Directeur Général du CHU Amiens-Picardie et Président du Comité Stratégique du GHT Somme Littoral Sud, afin de formaliser les conditions dans lesquelles le CHU Amiens-Picardie met à disposition de l’EPSM de la Somme les locaux, les équipements généraux et les moyens matériels de fonctionnement.

    Les Urgences Hospitalières Psychiatriques prennent en charge 24h/24 et 7j/7 dans de nouveaux locaux, les personnes adultes qui se présentent, ou sont accompagnées, pour une évaluation de toute souffrance psychiatrique ou psychique.

    Les Gouvernances des deux établissements soulignent la qualité de leurs relations partenariales qui a rendu possible cette nouvelle organisation, dans des locaux modernisés, au bénéfice direct des patients du territoire.

     

  • Journée internationale de l’épilepsie

    ​Changeons de regard sur l’épilepsie

    À l’occasion de la Journée Internationale de l’Epilepsie le 12 février, les équipes du CHU Amiens-Picardie, qui a obtenu cette année la labélisation centre de références des épilepsies rares, s’associent à la mobilisation de cette journée internationale pour informer et sensibiliser à l’épilepsie.

    L’enjeu de Santé publique que représente l’épilepsie :

    • La France compte environ 650 000 personnes souffrant d’épilepsie
    • 100 000 sont des enfants, dont l’accès à l’éducation est rendu difficile
    • 100 000 sont des personnes âgées dont la dépendance est accrue du fait de la maladie
    • 3 000 personnes meurent chaque année faute d’une prise en charge adaptée, ce qui représente autant que le nombre de décès annuels par accidents de la route
    • En Europe, l’épilepsie est la maladie neurologique handicapante la plus fréquente avec un coût global estimé à 0,2% du PIB
    • Plus de 50 millions de patients dans le Monde

    Changeons de regard avec des nouvelles prises en charge chirurgicales

    Dans 70% des cas, l’épilepsie est bien contrôlée par les médicaments. Quand les patients restent gênés par leur épilepsie, il est parfois possible de proposer un traitement chirurgical. Jusqu’à maintenant, il s’agissait habituellement d’interventions nécessitant d’ouvrir le crâne. De nouvelles techniques moins invasives apparaissent.

    Une technologie encore rare et prometteuse, la chirurgie par thermothérapie laser, est proposée au CHU Amiens-Picardie par le service de Neurochirurgie pour des indications très spécifiques de patients en épilepsie sévère non contrôlable par traitement médicamenteux.

    Cette technologie a déjà fait ses preuves pour des patients atteints de tremblements sévères ou la maladie de Parkinson. Le CHU Amiens-Picardie, expert européen sur cette technique (le plus grand nombre de procédures LITT réalisées en Europe), prévoit d’augmenter le nombre de bénéficiaires notamment des patients atteint d’épilepsie.

    Le CHU Amiens-Picardie prend en charge les patients enfants et adultes présentant ou suspects d’épilepsie, en consultation dans les services de neurologie pédiatrique et de neurophysiologie clinique, en partenariat avec les services de neurologie adulte, d’explorations fonctionnelles du système nerveux de l’enfant, et de neurochirurgie. Une fois évaluée, l’épilepsie peut être la plupart du temps contrôlée par la prise d’un ou plusieurs traitements médicamenteux.

    Le CHU Amiens-Picardie est labellisé centre de référence épilepsies rares qui associe le service de Neurologie Pédiatrique (pour les enfants et adolescents) et le service de Neurophysiologie Clinique (pour les adultes). Il poursuit également dans ce cadre plusieurs projets de recherche dans le domaine de l’épilepsie afin d’améliorer la prise en charge des patients

  • La photobiomodulation proposée en radiothérapie pour améliorer la tolérance des traitements

    Depuis 2023, le service de radiothérapie du CHU Amiens-Picardie propose des séances de photobiomodulation (PBM) aux patients susceptibles de développer une radiodermite et/ou une radiomucite.

    La radiothérapie (traitement des cancers par rayons X), tient une place centrale dans le traitement des cancers. Efficace, elle est cependant pourvoyeuse d’effets secondaires aigus à type de rougeurs parfois intenses appelées radiodermites (pour la peau) et radiomucites (pour les muqueuses).

    La photobiomodulation est efficace pour prévenir et limiter ces toxicités qui peuvent altérer la qualité de vie des patients. Sur la base d’études randomisées ayant prouvé son efficacité, elle est recommandée depuis peu par la MASCC (Multinational association for supportive care) dans les soins de support en cours de radiothérapie (Elad Cancer 2020 ; Behroozian Lancet 2023).

    La photobiomodulation (PBM) est une méthode thérapeutique non invasive, sans effets secondaires identifiés jusqu’à présent, par laquelle le rayonnement optique non ionisant (gamme spectrale visible, rouge et proche infrarouge), est absorbé par les photoaccepteurs endogènes, déclenchant des événements photophysiques et photochimiques à diverses échelles biologiques, sans provoquer de dommages thermiques, entraînant des changements physiologiques et des bénéfices thérapeutiques (effets anti inflammatoires, cicatrisants, antalgiques).

    Soucieuse ​de la qualité de vie de ses patients traités pour de nombreux cancers, l’équipe de radiothérapie du CHU Amiens-Picardie a mis en place la PBM dans le service en 2023. En pratique, tout patient à risque de développer une radiodermite et/ou radiomucite en cours de traitement, se voit proposer des séances de PBM au rythme de 3 à 5 fois par semaine.

     

    Elles se déroulent dans une salle dédiée, pendant 15 à 30 minutes, et sont actuellement délivrées par l’équipe médicale préalablement formée à la technique, à l’aide d’un stylo (Hilaris TL 150) diffusant une lumière de longueur d’onde 660nm. Le service est en attente d’autres dispositifs (ATP38, Caremin 650) pour traiter des zones plus étendues et plus rapidement. Des manipulateurs radio sont en cours de formation pour pouvoir dispenser ces soins afin d’améliorer la prise en charge multidisciplinaire des patients.

  • Allocation d’études 2024 du CHU Amiens-Picardie

    Afin d’encourager les étudiants infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, manipulateurs en électroradiologie médicale et techniciens de laboratoire à s’investir au sein du CHU Amiens-Picardie, une allocation de 700€ net par mois sera proposée à certains d’entre eux qui débuteront en septembre 2024 leur dernière année d’études. Le Contrat d’Allocation d’Études (CAE) sera effectif du 1er septembre 2024 au 30 juin 2025.

    En contrepartie, les étudiants bénéficiaires s’engageront à travailler au moins 2 ans au CHU Amiens-Picardie à compter de la date d’obtention de leur diplôme.

    Étudiants, portez-vous candidat au CAE :
    Entre le 14 février et le 10 mars 2024 : envoyez vos CV et lettre de motivation et précisez votre projet professionnel
    Dès réception : étude des dossiers par la Direction des Soins et la Direction des Ressources Humaines et complément de questions vidéos sur une plateforme dédiée (les modalités et délai seront précisés par mail).
     Du 18 mars au 31 mars : Temps de rencontre avec les équipes de la Direction des Soins et la DRH pour valider vos projets

    Je souhaite candidater au CAE
    [email protected]

  • 1ère cystectomie coelioscopique robot-assistée au CHU Amiens-Picardie

    En décembre 2023 a eu lieu la première cystoprostatectomie avec remplacement vésical intracorporel sous assistance robotique au CHU Amiens-Picardie.

    Pour la première fois au CHU Amiens-Picardie, les équipes d’urologie et des blocs opératoires ont utilisé un robot chirurgical (Da Vinci X), dans le cadre d’une cystoprostatectomie avec remplacement vésical intracorporel pour la prise en charge d’un cancer de vessie infiltrant.​​

    Cette intervention complexe a combiné l’expertise du chirurgien et la haute précision de la robotique. Elle a été réalisée par le Dr Thomas FORZINI, chirurgien urologue au CHU Amiens-Picardie, en présence du Dr Sébastien KOZAL, chirurgien expert de la Polyclinique Reims Bezannes et du Dr Philippe DE SOUSA, chef du service urologie et transplantation du CHU Amiens-Picardie.

    L’intervention chirurgicale robot assistée s’est déroulée en 3 étapes :

    1 – La cystoprostatectomie, autrement dit l’ablation de la vessie et de la prostate,
    2 – Le curage ganglionnaire, pour retirer des ganglions lymphatiques à risque de contenir des cellules cancéreuses,​​
    3 – La dérivation urinaire continente en créant une nouvelle vessie à partir d’une portion de l’iléon de l’intestin grêle.

    Pour cette 3ème étape de remplacement vésical intracorporel, la nouvelle vessie est raccordée en bas à l’urètre et en haut aux uretères. Avec cette néovessie, le circuit de l’urine est préservé et le patient peut continuer à uriner par les voies naturelles. La stomie urinaire (poche urinaire externe) est ainsi évitée.

    L’assistance robotique permet​ ​​une chirurgie mini invasive qui présente de nombreux avantages, par rapport à la chirurgie ouverte

    En effet, le chirurgien contrôle l’opération depuis une console de commande. Le robot Da Vinci X est équipé de bras articulés munis d’outils chirurgicaux capables d’inciser, suturer ou réséquer avec une grande précision. Il offre également une visualisation accrue des structures anatomiques grâce à la vision en 3D.

    Ainsi, pour le patient, les suites opératoires sont plus simples, moins douloureuses et l’utilisation de la morphine peut être diminuée. Le risque de complications est réduit pendant et après l’intervention, notamment concernant les risques de saignements et d’infection. Les cicatrices sont considérablement réduites.

    Cette opération avec assistance robotique donne des résultats très satisfaisants dans le processus de réhabilitation précoce : le patient est en mesure de s’alimenter et de se déplacer (transfert fauteuil puis marche) plus rapidement ce qui contribue à la reprise précoce du transit.

    La chirurgie robot assistée ouvre de multiples possibilités pour les équipes opératoires et pour l’amélioration des traitements chirurgicaux des patients​​​​

    Depuis son acquisition en juin 2023, plus de 140 procédures ont été réalisées avec assistante robotique (Da Vinci X) par les spécialités suivant​es : la chirurgie urologique, la chirurgie digestive, la chirurgie thoracique, la chirurgie gynécologique et la chirurgie pédiatrique.

    En 2024, la chirurgie s​ous assistance robotisée permettra au service urologie et transplantation, de réaliser les premières prostatectomies en ambulatoire dans le cadre d’un cancer et de poursuivre la prise en charge des cancers du rein par néphrectomie partielle complexe notamment.​

  • Une infirmière référente sur les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

    Aujourd’hui, le service d’hépato-gastroentérologie prend en charge plus de 1000 personnes qui ont des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : maladies de Crohn et rectocolite hémorragique.
    Le Nord de la France est une région particulièrement touchée, on estime qu’au cours de la prochaine décennie, 0,65% de la population française aura une maladie de Crohn et une rectocolite hémorragique.

    Plusieurs médecins prennent en charge les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : les gastroentérologues ainsi que le service de chirurgie digestive. Les patients ont des manifestations associées, les services de dermatologie, de rhumatologie, d’anatomo-pathologie et de radiologie sont amenés à intervenir. Lors de leur parcours multidisciplinaire, les patients sont traités avec des stratégies thérapeutiques qui sont de plus en plus complexes, ils sont exposés aux immunosuppresseurs, aux biothérapie qui se font en hôpital de jour ou à domicile.

    Des patients viennent de toute la Picardie, voire au-delà, à l’hôpital de jour de gastroentérologie. C’est dans cette dynamique qu’a été recrutée, une infirmière référente sur les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, qui a pour but de faciliter le parcours de soins : du diagnostic à la prise en charge diagnostique globale, au traitement et au suivi.


    Au vu de la complexité, du nombre d’interlocuteurs, et du nombre de malades, peu de services ont la possibilité d’avoir ce type de poste, traditionnellement plus présent en cancérologie, ou dans le suivi de la maladie de Parkinson, par exemple. La présence d’une infirmière référente est assez nouveau dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, mais cela permet au CHU Amiens-Picardie d’être au niveau des grands centres en France.
    Le rôle de l’infirmière référente est aussi de faire l’interface entre l’équipe du service, mais aussi d’autres spécialités, d’autres corps de métier, entre un personnel hospitalier et le patient qui est à domicile : une grande plus-value pour le service et pour les malades.

    La cohorte est composée de gens souvent jeunes qui travaillent, qui sont ambulatoires et qui ont besoin d’avoir une réactivité et une disponibilité. La mission de l’infirmière référente est aussi d’apporter une première réponse, de filtrer les demandes, entrainant ainsi une amélioration de la qualité de travail, en déchargeant l’équipe d’une partie de l’activité. La présence d’une infirmière référente au CHU Amiens-Picardie est différentiant par rapport aux autres centres en tant que centre expert.

     

  • Nouveaux questionnaires de satisfaction au CHU Amiens-Picardie : exprimez votre niveau de satisfaction

    Afin de nous aider à améliorer la qualité de la prise en charge dans notre établissement, vous pouvez exprimer votre satisfaction ou votre insatisfaction par le biais des questionnaires de sortie.

    Votre démarche nous permet de mieux comprendre vos attentes et de détecter les éventuels dysfonctionnements tout au long de votre parcours au sein de l’établissement. Vous pouvez également faire part de vos remerciements qui constituent un soutien apprécié par les équipes.

    Depuis le 1er janvier 2024, le CHU Amiens-Picardie vous propose deux nouveaux questionnaires rapides et faciles à compléter : l’un relatif à une hospitalisation, le second à une venue en consultations.

    Totalement anonymes, ils sont destinés à recueillir vos appréciations à l’issue de votre séjour ou de votre consultation et vous permettent de faire des remerciements, remarques ou suggestions.

    Ces questionnaires vous seront remis par un membre de l’équipe au cours du séjour, le plus souvent un peu avant votre sortie ou lors de votre consultation. Une fois complété, vous pourrez le glisser dans la boite aux lettres qui lui est réservée dans le service, le secteur de consultation ou à l’entrée de l’établissement.

    Vous avez également la possibilité de répondre aux questionnaires en flashant le QR Code à disposition dans les chambres et sur les boites aux lettres afin de répondre directement en ligne ou en cliquant sur le lien suivant :

    JE DONNE MONS AVIS
    Hospitalisation

    JE DONNE MON AVIS
    Consultations

    Un formulaire national en ligne
    Le ministère de la santé a souhaité faire en sorte que chaque patient hospitalisé durant au moins 48h puisse donner son ressenti sur son séjour. Il a donc développé et généralisé un questionnaire à l’échelle nationale.

    Au cours de votre préadmission au bureau des entrées, un agent vous demandera votre adresse de messagerie électronique (mail), ou le cas échéant celle d’un de vos proches. Quelques temps après votre sortie, vous recevrez un message vous permettant de remplir un formulaire de satisfaction sur internet.

    Comme pour le questionnaire de satisfaction du CHU Amiens-Picardie, les informations que vous y inscrivez seront anonymes.

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    Consultez la page e-Satis

  • Le CHU est centre de donneurs volontaires de moelle osseuse depuis 2 ans !

    En janvier 2024, le CHU Amiens-Picardie est depuis 2 ans centre donneur national référent et correspondant du registre national France Greffe de Moelle à l’Agence de la biomédecine : retour sur ces 2 années d’activité.

    Depuis le 1er janvier 2022, l’équipe coordonnée par le Dr Nicolas Guillaume, responsable du laboratoire d’histocompatibilité et en étroite collaboration avec le service d’​hématologie et thérapie cellulaire, est devenu centre de donneurs volontaires de moelle osseuse.

    Une organisation dédiée a été déployée pour répondre aux questions des personnes souhaitant entamer la démarche de don de moelle osseuse. Elles sont accompagnées, inscrites sur le registre des donneurs potentiels.

    Il y a actuellement 4430 donneurs volontaires inscrits en Picardie :

    2988 femmes et 1442 hommes
    Moyenne d’âge de 37 ans

    Au cours de ces 2 ans d’activité, le centre de donneurs du CHU Amiens-Picardie a :

    Inscrit 840 nouveaux donneurs âgés de 18 à 35 ans
    Sollicité, à la demande de centres greffeurs situés dans le monde, 42 donneurs pour un premier bilan d’évaluation en vue d’un éventuel don (interrogatoire clinique et bilan sanguin)

    • Parmi ces 42 donneurs présélectionnés, 11 donneurs ont été prélevés (12 donneurs ont été recrutés mais 1 donneur a été récusé médicalement au cours du bilan d’aptitude) pour des centres greffeurs se situant en France, Belgique, Italie, Pays Bas, Allemagne et États-Unis.
    Parmi les 11 donneurs prélevés pour un don, 2 d’entre eux étaient les seuls donneurs compatibles au monde pour leur patient receveur respectif.
    9 prélèvements ont été réalisés par cytaphérèse et 2 par ponction au niveau des épines iliaques postérieures.

    Vous souhaitez devenir donneur volontaire de moelle osseuse ?

    Pour s’inscrire sur le registre national, il faut :
    👉 avoir entre 18 et 35 ans au moment de l’inscription (il est possible de faire un don jusqu’à 60 ans)
    👉 être en bonne santé
    👉 répondre au questionnaire de santé

    La greffe de moelle osseuse est la seule alternative pour guérir certaines maladies graves du sang et est aussi et surtout le meilleur traitement en complément ou à la place d’une chimiothérapie.
    Le don de moelle osseuse est anonyme, gratuit et librement consenti.

    N’hésitez pas à solliciter le laboratoire d’histocompatibilité du CHU pour être accompagné :

    JE DONNE MA MOELLE OSSEUSE
    Pré-inscription en ligne

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