Notre actualité

  • Association de Soutien contre les Maladies Trophoblastiques

    Depuis la réouverture de la Maison des Usagers l’été dernier, 5 nouvelles associations ont fait le choix de devenir partenairedu CHU Amiens-Picardie pour faire part de leur expérience, accompagner les patients et leur entourage et répondre à toutes les questions des professionnels. Madame Soetaert, présidente de l’association ASMT (Association de Soutien contre les Maladies Trophoblastiques) a répondu à 3 questions.

    Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?
    « Bonjour, je m’appelle Laure Soetaert, j’ai 34 ans, je suis bénévole et Présidente de l’association ASMT ( Association de Soutien contre les Maladies Trophoblastiques) depuis décembre 2018, date de la création de l’association. L’ASMT est une association de patientes et ex-patientes. »

    « Une maladie trophoblastique gestationnelle est issue d’une grossesse. Les maladies trophoblastiques gestationnelles désignent un groupe de pathologies ; bénignes appelées môle hydatiforme/grossesse molaire ou malignes appelées tumeurs trophoblastiques. Elles se développent à partir de certaines cellules (trophoblastes) qui entourent l’embryon et qui forment ensuite le placenta. Les cellules touchées ont une croissance anormale et prolifèrent rapidement ; le placenta se développe donc alors de façon anormale. Ces grossesses molaires ne peuvent aboutir et doivent être évacuées par une aspiration. Une petite proportion (environ 15%) de ces cellules persisteront et évolueront vers une forme rare de cancer appelée « tumeur trophoblastique. » 

    « Dans de très rares situations, une tumeur trophoblastique peut survenir également au décours d’une grossesse normale. Le diagnostic se fera après une grossesse arrêtée, une interruption médicale de grossesse ou un accouchement (quelques semaines ou quelques mois après). Au prix d’une surveillance et d’un traitement adapté, le taux de guérison avoisine les 100%. Nous promouvons la recherche par un événement, la course virtuelle à la recherche qui se déroule en septembre, mois dédié à la sensibilisation des cancers gynécologiques. »

    « Chaque participation permet de faire un don pour la recherche. Nous avons également un groupe de parole sur Facebook et Instagram afin de mieux se comprendre, de s’entraider. Ce sont des maladies rares, c’est pourquoi notre but principal est d’informer et de sensibiliser le public et les professionnels, de soutenir moralement les patientes. Il faut savoir que chaque femme qui désire un enfant peut être atteinte de ces maladies car cela représente 1 grossesse sur 1000. L’année dernière nous avons aidé 63 personnes. »

    Pourquoi avez-vous décidé de tenir des permanences à la MDU ?
    « J’ai décidé de tenir des permanences à la Maison Des Usagers car j’ai été victime 4 fois de ces maladies et il m’est important de sensibiliser et accompagner les patientes. »


    En trois mots, comment décririez-vous votre rôle auprès des patients et de leur proche ?
    « Soutien, écoute et accompagnement »

    DES QUESTIONS ?
    Mail :
    [email protected]


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    Horaires et créneaux de permanence : tous les 4e vendredis du mois de mars, juin, septembre et décembre

     

  • Association Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité

    Depuis la réouverture de la Maison des Usagers l’été dernier, 5 nouvelles associations ont fait le choix de devenir partenairedu CHU Amiens-Picardie pour faire part de leur expérience, accompagner les patients et leur entourage et répondre à toutes les questions des professionnels. Madame FAVIOT, co-référente de l’association TDAH pour le département de la Somme a répondu à 3 questions.
    Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?
    « Bonjour, je m’appelle Carole Faviot, j’ai 51 ans et je suis co-référente de l’association TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) pour le département de la Somme depuis 2 ans. D’abord un collectif de parents, l’association nationale TDAH – Pour une égalité des chances fut créée en juin 2019. Nous aidons et accompagnons les parents dans l’insertion sociale et professionnelle de leurs enfants pour un meilleur épanouissement. Mon fils, est diagnostiqué TDAH et dysgraphique, c’est pourquoi je suis vraiment impliquée dans cette association. »

    « Chaque trimestre depuis 2021 j’organise dans une salle un groupe de parole pour pouvoir discuter sur des thématiques comme la rentrée des classes ou les émotions avec les familles adhérentes. Nous avons également un groupe de parole sur les réseaux sociaux pour s’entraider. Notre association a également récolté 4000 euros de matériel pédagogiques distribués dans les écoles. »

    « Nous aimerions beaucoup réitérer cette action pour sensibiliser les professeurs au sein des écoles, c’est dans nos projets. J’ai également participé à la journée du bénévolat au CHU Amiens-Picardie, avec un stand d’information, il y a eu beaucoup de monde. Depuis un an, je tiens également des permanences à la Maison Des Usagers tous les 4e jeudis du mois de 14h30 à 17h30. »

    Pourquoi avez-vous décidé de tenir des permanences à la MDU ?
    « J’ai décidé de tenir des permanences à la MDU pour pouvoir soutenir les parents, les aider dans les démarches à effectuer et les accompagner dans le processus d’épanouissement de leur enfant. »

    En trois mots, comment décririez-vous votre rôle auprès des patients et de leur proche ?
    « Soutenir, écouter, anticiper »

    DES QUESTIONS ?
    Tél : 06 13 98 82 57
    Mail : [email protected]

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    Horaires et créneaux de permanence : Tous les 4e jeudis du mois de 14h30 à 17h30

  • MDU : Association Afa Crohn

    Depuis la réouverture de la Maison des Usagers l’été dernier, 5 nouvelles associations ont fait le choix de devenir partenairedu CHU Amiens-Picardie pour faire part de leur expérience, accompagner les patients et leur entourage et répondre à toutes les questions des professionnels. Madame GROST, représente l’association Afa Crohn et a répondu à 3 questions.

    Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?

     « Bonjour, je m’appelle Amandine Grost, j’ai 28 ans et je représente l’AFA Crohn RCH depuis maintenant 2 ans. L’AFA Crohn RCH est une association créée en 1982 qui permet d’aider les patients atteints de MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin) et leurs proches. Les MICI regroupent la Maladie de Crohn (MC) et la Rectolite Hémorragique (RCH), 2 maladies incurables. Seule bénévole de Picardie de l’association, je fais des permanences tous les 3e mardis de chaque mois de 16h à 18h à la Maison Des Usagers.»

     « Je fais également des groupes de parole sur différents thèmes comme l’alimentation. J’ai également tenu un stand d’information le 19 mai 2022 dans le Hall principal du CHU Amiens-Picardie, pour la journée mondiale des MICI. Ce jour-là et suite à ma demande, la mairie était illuminée en violet pour soutenir la cause. L’Association Afa Crohn RCH est destinée à tout public, chacun peut être touché par les MICI, ma mère et moi en sommes touchés notamment, c’est pourquoi je suis très investie dans cette association. »

    Pourquoi avez-vous décidé de tenir des permanences à la MDU ?

    « Pour réitérer l’expérience du stand d’information de l’année dernière, il y avait vraiment beaucoup de monde, je me suis sentie tellement utile, je veux continuer à donner mon aide et mes conseils »

    En trois mots, comment décririez-vous votre rôle auprès des patients et de leur proche ?

     « Mon rôle c’est d’accompagner, de soutenir et de conseiller »

    DES QUESTIONS ?
    Tél : 0811 091 623
    Mail : [email protected]

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    Horaires et créneaux de permanence : tous les 3e mardis de chaque mois de 16h à 18h

  • MDU : Association L’éléfant Jaune

    Depuis la réouverture de la Maison des Usagers l’été dernier, 5 nouvelles associations ont fait le choix de devenir partenaire du CHU Amiens-Picardie pour faire part de leur expérience, accompagner les patients et leur entourage et répondre à toutes les questions des professionnels. La présidente de l’association L’éléfant Jaune, a répondu à 3 questions.


    Marianne

    Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?

    « Bonjour, je m’appelle Marianne Petrieux, j’ai 40 ans et je suis la présidente de l’association L’éléfant Jaune. L’éléfant Jaune est une association créée en avril 2020 qui a pour but d’apporter du soutien aux familles d’enfants souffrants de maladies neurodégénérative, mais aussi de l’aide pour le service de Neuropédiatrie du CHU Amiens-Picardie. Notre association locale, est portée par une vingtaine de bénévoles à ce jour. Je tiens des permanences tous les 3e vendredis du mois de 10h à 12h pour pouvoir soutenir les familles, les conseiller et répondre à leurs questions.

    « Notre association aide le service de neuropédiatrie du CHU Amiens-Picardie en offrant des jouets, des gels douche, des huiles massantes, du talc, ou encore des boîtes à musique. »

    Pourquoi avez-vous décidé de tenir des permanences à la MDU ?

    « Parce que j’ai moi-même un fils atteint d’une maladie neurodégénérative, hospitalisé depuis 3 ans au CHU Amiens-Picardie, et je n’ai pas trouvé auparavant d’association locale qui proposait de l’écoute et de l’aide. Je tiens donc des permanences pour aider les familles à se sentir moins seules, leur apporter mes conseils et les orienter. »

    En trois mots, comment décririez-vous votre rôle auprès des patients et de leur proche ?

     « Je dirais écoute, soutien et compréhension »

    DES QUESTIONS ?
    Tél : 06 59 37 33 08
    Mail : [email protected]

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    Horaires et créneaux de permanence : tous les 3e vendredis de chaque mois de 10h à 12h

  • Le CHU Amiens-Picardie cherche des volontaires pour une étude opioïdes et constipation

     

    Le Centre de Recherche Clinique (CRC) du CHU Amiens-Picardie cherche des patients ayant des problèmes de constipation après prise d’anti-douleurs (opioïdes ex : tramadol, m​orphine, codéine, oxycodone, etc.) pour une étude clinique.

    L’étude porte sur un produit naturel : une bactérie saine, d’origine naturelle, considérée comme sûre, qui agit pour renforcer et protéger l’équilibre du microbiote intestinal.​

    L’étude clinique se déroule sur 4 semaines avec 4 visites, les frais de déplacement sont remboursés dans la limite d’un forfait.​

    Si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter le Centre de Recherche Clinique du CHU Amiens-Picardie :

    EMAIL
    [email protected]

  • MDU : Association de Cardiologie de Picardie

    Depuis la réouverture de la Maison des Usagers l’été dernier, 5 nouvelles associations ont fait le choix de devenir partenaire du CHU Amiens-Picardie pour faire part de leur expérience, accompagner les patients et leur entourage et répondre à toutes les questions des professionnels. Les bénévoles de l’association de Cardiologie de Picardie, ont répondu à 3 questions.

    Marie Noelle Lecointe  Jacqueline Husson

    Pouvez-vous vous présenter et présenter votre association ?

    Jacqueline Husson : « Bonjour, je m’appelle Jacqueline Husson, j’ai 68 ans et je fais partie du Club Cœur et Santé d’Amiens, un club qui fonctionne sous l’égide de la Fédération Française de Cardiologie.  Je suis dans l’association depuis 2017 suite à un accident cardiaque. Face au soutien que l’association m’a apporté durant cette période, j’ai décidé l’intégrer pour aider à mon tour. »

    Marie Noelle Lecointe : « Bonjour, moi c’est Marie Noelle Lecointe, j’ai 62 ans et je suis dans le Club Cœur et Santé d’Amiens depuis 2019 pour rencontrer des personnes et m’entretenir physiquement. Créée en 1964, la Fédération Française de Cardiologie permet d’aider les cardiaques dans le cadre de la réadaptation, de contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires, de promouvoir les bienfaits de l’activité physique pour la santé et d’améliorer la qualité de vie en luttant contre la sédentarité. Pour cela, le Club Cœur et Santé d’Amiens organise 4 fois par semaine de la gymnastique douce au Coliseum d’Amiens. Nous organisons également tous les mercredis une randonnée en campagne d’environ 8 ou 9 kilomètres, 2 vendredis par mois une marche amiénoise et un samedi par mois une marche métropolitaine. Nous tenons également des permanences au CHU Amiens-Picardie tous les mardis de 10h à 13h ou de 14h à 17h pour apporter de l’information et encourager à s’entretenir. »

    Jacqueline Husson : « Tout le monde peut être adhérent, que vous soyez une personne ayant des facteurs à risques, que vous ayez déjà eu un accident cardiaque, que vous souffriez d’une maladie cardiovasculaire ou tout simplement que vous êtes soucieux de votre santé et de votre hygiène de vie. »

    Pourquoi avez-vous décidé de tenir des permanences à la MDU ?

    Jacqueline Husson : « Cette association m’a aidé lors de mon accident, je trouve donc légitime de faire de même. Les permanences permettent d’informer, de faire reprendre confiance, de montrer qu’il ne faut pas avoir peur, que même après un accident cardiaque la vie n’est pas finie. Il ne faut pas ruminer, il faut faire des rencontres pour se tenir en forme, on est là pour ça. »

    En trois mots, comment décririez-vous votre rôle auprès des patients et de leur proche ?

    Marie Noelle Lecointe : « Ecouter, participer à la prévention et rassurer. »

    DES QUESTIONS ?
    Tél : 06 74 73 99 52
    Mail : [email protected]

    EN SAVOIR +
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    Horaires et créneaux de permanences : Tous les mardis matin (10h-13h) ou après-midi (14h-17h).
  • Portraits d’infirmiers


    Retrouvez les interviews complètes de 5 professionnels du CHU Amiens-Picardie à travers leurs portraits en 3 questions :

    Hatim - IADE

    C'est parti ! Je m'appelle Hatim. J'ai 38 ans. Je suis infirmier anesthésiste au bloc module 2. Je suis infirmier depuis 2009 et infirmier anesthésiste depuis 2015.

    Quelles sont les spécificités de votre métier ?

    Tout d'abord, je suis un infirmier qui s'est spécialisé en anesthésie réanimation, mais pas que. Ce qui fait aussi la spécificité de ce métier, c'est que c'est un autre métier au sein de la profession infirmière. On a acquis, durant la formation, des compétences en anesthésie réanimation, à la fois en médecine d'urgence intra ou extra hospitalière et en gestion de la douleur, ce qui nous permet d'avoir un champ de compétences assez large et ce qui nous permet d'avoir des possibilités d'exercices qui sont multiples.
    L'autre spécificité de mon métier, c'est que les prises en charge, les gestes techniques qui sont réalisés en péri interventionnelle ne peuvent être réalisés par personne d'autre que par un infirmier spécialisé en anesthésie réanimation.

    Pourquoi vous avez choisi cette spécialité ?

    J'ai travaillé exclusivement en tant qu'infirmier dans un service de réanimation. J'ai commencé à côtoyer quelques infirmiers anesthésistes dans le cadre de prises en charge, notamment quand les patients devaient aller au bloc opératoire. À la fois le fait d'échanger avec des infirmiers anesthésistes, d'essayer de comprendre leur métier et puis moi, l'envie d'aller vers quelque chose où il y a beaucoup de technicité, où il y a des gestions de situations parfois critiques, parfois complexes, m'ont intéressé et m'ont donné envie de poursuivre vers cette voie. On est toujours sous la responsabilité du médecin anesthésiste au bloc opératoire, mais c'est vrai pour les autres lieux d'exercice, nous travaillons en équipe pluridisciplinaire avec les chirurgiens et les IBODE notamment.
    On a aussi, contrairement à ce qu'on pourrait croire, avec le développement des différents types de prise en charge à l'hôpital, comme la chirurgie ambulatoire, la réhabilitation précoce, on est amené à trouver des alternatives à l'anesthésie générale pour pouvoir être opérés. Ça ouvre aussi la voie à d'autres techniques comme l'hypnose, par exemple, la musicothérapie, etc, qu'on peut préférentiellement pratiquer pendant cette période où on est en intimité avec le patient.

    Quels sont les avantages pour vous de travailler au CHU Amiens Picardie ?

    Les avantages, déjà, on a la chance d'avoir un écrin qui est quand même assez chouette, assez sympa pour pouvoir travailler, notamment des locaux, des salles d'intervention qui sont optimisées pour pouvoir prendre en charge les patients de manière correcte, en tout cas. On a également la chance de pouvoir se former en situation quasi réelle à deux pas de notre service au sein du CHU avec l'établissement SimuSanté.
    On a aussi la chance, en tant qu'infirmier anesthésiste, de travailler au CHU Amiens-Picardie, de pouvoir travailler dans des spécialités très différentes, très variées. Elles sont nombreuses et chacune comporte des spécificités. C'est hyper intéressant parce qu'on prend en charge des patients sur des spécificités et des spécialités, des interventions particulières qu'on ne prendrait en charge nulle part ailleurs dans la région.
    J'ai eu la chance de participer à des prises en charge exceptionnelles, qu'elles soient en chirurgie thoracique ou en chirurgie cardiaque. Ça, ça me passionne pas mal, c'est hyper intéressant. Et on participe à des choses sur des études ou sur des premières, notamment sur les chirurgies robotiques. C'est juste incroyable de pouvoir participer à ça.

    Hanane - IDE stomathérapeute

    Je suis Hanane, je suis infirmière stomathérapeute, j'ai 42 ans. Je suis actuellement dans le service de chirurgie digestive. Ma fonction, c'est d'accompagner les personnes qui sont porteurs de stomie, des patients qui ont des incontinences et puis des fois on peut aussi gérer la cicatrisation. Donc c'est pour ça que je suis amenée le matin dans les services à accompagner les patients qui ont eu récemment une stomie et l'après-midi, je vais en consultation pour les contrôles, les suivis.

    Je suis infirmière depuis 2002, je suis passée par quelques services avant de trouver ce qui me plaît vraiment. Mais c'est l'avantage, c'est de pouvoir essayer, de pouvoir arriver dans les services, de connaître les services. Je suis passée par la neuro-chir, par l'ophtalmo et en arrivant dans le service de chirurgie digestive en 2002, j'ai découvert le service, la pathologie. J'ai vraiment aimé et il y a eu un poste à pourvoir pour la thérapie. J'ai présenté ma candidature, les cadres m'ont accompagné, je suis stomathérapeute depuis 2015.

    Quelles sont les spécificités de votre métier ?

    La spécificité, c'est vraiment la relation d'aide. Je suis vraiment là pour accompagner les patients, pour leur trouver une solution adaptée pour la vie au quotidien et pour qu'ils reprennent une vie familiale, sociale, professionnelle le plus rapidement possible et le plus autonome possible.

    Pourquoi vous avez choisi cette spécialité ?

    Au début, je ne la connaissais pas. Ce qui me plaisait, c'est d’être auprès du patient. Il fallait partir sur une formation à Lyon sur six mois, ce sont des intersessions de trois semaines sur place. Quand je suis revenue, j'ai pu prendre le poste et commencer à réorganiser le travail auprès du patient. C'est une formation qui a été prise en charge par l'hôpital.

    Quels sont les avantages pour vous de travailler au CHU Amiens-Picardie ?

    L'avantage au CHU, quand on est soignant, on arrive, il faut trouver ce qu'on va aimer. C'est de pouvoir en fait. Et puis trouver ce qu'on aime pour se sentir bien dans son travail, si on voit qu'en fait ça ne correspond pas. Moi, je sais que je suis une infirmière de chirurgie. Voilà, je suis une infirmière de chirurgie et c'est de pouvoir trouver ce qu'on veut, ce qu'on aime tout simplement bien.

    Céline - IBODE

    Je m'appelle Céline, j'ai 43 ans et je suis IBODE au CHU d’Amiens depuis 11 ans.

    Quelles sont les spécificités de votre métier ?

    Les spécificités du métier d’IBODE, c'est d'abord la technicité de notre métier. En salle d'intervention, on a trois rôles. Le rôle de circulante, d'aide opératoire et d'instrumentiste. On est aussi beaucoup polyvalents et on organise l'activité en salle d'opération, en per et post opératoire.

    Pourquoi vous avez choisi cette spécialité ?

    Tout d'abord pour la prise en charge globale du patient, pour le travail en équipe avec le chirurgien et l'équipe d'anesthésie, pour le côté technique du métier et aussi pour la perpétuelle remise à jour des connaissances, toujours dans le but d'acquérir plus de compétences.

    Quels sont les avantages pour vous de travailler au CHU Amiens Picardie ?

    L'avantage de travailler au CHU, c'est que le CHU offre un plateau technique de qualité avec du matériel de pointe. Et aussi, on travaille dans une bonne ambiance dans le cadre du travail d'équipe.

    Moi, je suis toujours en module 1. Je suis plus attribuée en gynéco. Maintenant, en terme de polyvalence, je fais de la digestive, de l'urologie. On tourne. Le type d'intervention que j'aime bien faire. J'aime bien la gynéco parce que c'est varié, parce qu'on a de l'ambulatoire, on a de l'obstétrique, on a de la PMA, on a de la chirurgie ouverte, on a de la cœlioscopie, on a du sein. C'est vraiment une spécialité très diversifiée. Après, ce que j'aime bien faire, la chirurgie ouverte, parce que quand on instrumente, on a beaucoup plus de choses à gérer. Maintenant, la cœlioscopie et demain, l'air du robot qui arrive. Le robot arrive demain, mai, juin, on y est. Ça va être encore autre chose. Comme le robot arrive demain. C'est encore une nouveauté, une nouvelle chose. C'est encore une nouveauté, une remise en question. On va acquérir d'autres compétences et de nouvelles connaissances.

    Émilie - Puéricultrice

    Je suis Émilie, je suis infirmière puéricultrice depuis 2009 et diplômée infirmière depuis 2002. J'ai intégré le CHU en novembre 2002, directement après le diplôme et donc je me suis spécialisée 7 ans plus tard. J’ai fait l'IFSI d'Abbeville et pour l'aspect spécialisation puéricultrice aussi.

    C’est le CHU qui m'a financé en promotion professionnelle. La formation en interne, elle est beaucoup plus facile sur un CHU, quoique les centres hospitaliers généraux forme également. Alors disons que pour faire puéricultrice, le CHU permet dans la spécialité de pédiatrie, d’avoir plusieurs sous spécialités comme la cardio-pneumologie, l’hématologie pédiatrique, la réanimation pédiatrique ou néonatale, les soins continue de pédiatrie. Donc en fait, dans la spécialité de pédiatrie, il y a plein de sous spécialités. Et de ce fait là, pour effectuer le métier de puéricultrice, on a une diversité aussi dans nos enfants qui sont différentes en fonction de ces sous spécialités. Donc c'est ça qui est intéressant dans un centre hospitalier général.

    Quelles sont les spécificités de votre métier ?

    La spécificité, c'est de travailler auprès des enfants malades de la naissance jusqu'à l'âge de 18 ans. Et en tant que puéricultrice, on réalise une prise en soin globale. Dans un premier temps, on effectue les soins qui sont spécifiques à la pathologie de l'enfant. On va profiter de l'hospitalisation pour également réaliser de la prévention. Tout en regardant le carnet de santé. On va s'intéresser à la vaccination, à la courbe de poids ou de croissance pour pouvoir dialoguer avec les parents. Et puis, s'il y a nécessité de pouvoir donner des informations, réaliser des plans de prévention comme pour la bronchiolite. On fait énormément de soutien à la parentalité. On profite des fois d'une hospitalisation pour créer un lien de confiance avec l'enfant et les parents et de là, ils peuvent nous amener quelques difficultés dans l'éducation de leurs enfants, dans la gestion du quotidien. Nous on a eu cette formation là qui nous permet d'avoir ce soutien auprès des parents. Notre spécialisation nous permet aussi de travailler en réseau. On va travailler avec les PMI du secteur. La chance qu'on a dans un CHU c'est qu'on est une équipe pluridisciplinaire et donc on va pouvoir faire appel à l'assistante sociale, au psychologue, au pédopsychiatre, ce qui nous permet alors que l'enfant rentre, par exemple pour une chirurgie orthopédique de pouvoir prendre en soin globalement, s'il y a d'autres difficultés au sein de la famille pour que l'enfant ait le meilleur environnement à son retour à domicile.

    Et puis pendant l'hospitalisation, c'est vraiment le fait de se spécialiser qui nous donne vraiment les atouts pour mettre tout ça en place auprès de l'enfant et de sa famille. On ne dissocie pas l'enfant de ses parents ou de sa famille ou de la fratrie. Et quand on fait l'école d'infirmière, on n’apprend pas à travailler en réseau, on apprend surtout des soins techniques, des bases techniques, ce qui est nécessaire aussi pour prendre en charge des enfants mais il y a une plus-value dans la puéricultrice pour cet enfant qui est globale.

    Pourquoi avoir choisi cette spécialité ?

    J'ai toujours voulu faire pédiatrie. Et puis quand on commence les études d'infirmière, on se rend compte qu'on le fait dans toutes les spécialités les services d'adultes, de psychiatrie, de traumato. Et nous en 2002, on avait encore des modules de pédiatrie, donc en fait on avait systématiquement des services de pédiatrie en stage. Et puis ça m'a conforté que j'appréciais vraiment la communication avec les enfant et les parents.

    Quels sont les avantages pour vous de travailler au CHU ?

    C'est que dans un premier temps, dans la spécialité de pédiatrie, on a plusieurs sous spécialités, ce qui nous permet de changer de secteur facilement et de pouvoir dans un même métier apprendre des choses totalement différentes, s'adapter à des choses totalement différentes et donc ça nous permet de tout le temps se remettre en question, de modifier sa manière de travailler. Cela permet une ouverture. Et puis l'équipe pluridisciplinaire dans un centre hospitalier général, des fois, il est plus difficile de mettre en lien avec une psychologue ou un pédopsychiatre s'il n'y a pas de service qui est vraiment ouvert, alors que nous, le CHU, il y en a forcément. Donc, il y a un réel travail en réseau et en pluridisciplinarité. Donc ça, c'est vraiment le point positif du CHU.

    Philippine - IDE en gériatrie aiguë

    Alors moi c'est Philippine. Je suis dans le service de gériatrie aiguë depuis maintenant huit mois. Je suis infirmière depuis trois ans, je suis d'Amiens, j'ai commencé à Amiens. Là, je vais avoir 25 ans.

    Quelles sont les spécificités de votre métier ?

    En gériatrie aiguë, on s'occupe de patients qui sont âgés de plus de 75 ans. Donc c'est sur des pathologies chroniques, des pathologies vieillissantes, des pathologies aiguës ou infectieuses. Souvent, on peut avoir aussi des pathologies cardiaques, pulmonaires, diabéto. C'est vrai que s’est assez varié. On peut vraiment avoir toute spécialité, mais sur des personnes âgées de plus de 75 ans. On a aussi à côté de ça des patients qui souffrent d'Alzheimer, de la maladie de Parkinson, ce genre de choses. On peut aussi rencontrer des situations d'urgence comme du soin palliatif. C'est très variable.

    Pourquoi vous avez choisi cette spécialité ?

    C'est ça qui m'a plu d'ailleurs dans ce service. Voilà donc justement pour ça, parce que moi je ne voulais pas avoir un service redondant. Parce que moi, je découvre les métiers au fur et à mesure, j'étais du pool donc c'est à dire que je faisais des remplacements, on m'appelait dans un service parce qu'il y avait un congé maternité, un arrêt maladie de longue durée. Donc du coup il fallait quelqu'un pour remplacer. J’ai fait de la pneumo, j'ai fait de la neuro chir, j'ai commencé par la neuro chir, c'est assez varié et quand je suis arrivée ici, en fait je n'avais pas forcément envie d'aller en gériatrie. Ce n'était pas ce qui me faisait rêver, mais le fait que ce soit de l'aigu. C'est ça qui m'a vraiment plu en fait, parce que c'est vraiment varié. On a énormément de soins techniques. J'ai même plus appris en huit mois de temps ici qu’en deux ans ou trois ans dans le reste des services. C'est vraiment super.

    Quels sont les avantages de travailler justement au CHU ?

    Nos locaux sont tout neuf ici. C'est vrai qu'on était au nord, donc maintenant qu'on est arrivés ici, c'est encore mieux. C’est un service, un hôpital qui est tout à fait moderne, avec beaucoup de moyens et tout ça. Je sais que quand il y a des problèmes, la dernière fois, j'avais un doute, j'ai appelé la gastro. On peut s'appeler entre nous, entre infirmières. Tout le monde est solidaire aussi, entre collègues. Il y a eu aussi la prime de 2 000 € pour les nouveaux arrivants. Moi, je n'ai pas eu le droit, parce que je suis arrivée trop tôt. Mais voilà, pour mes collègues qui sont arrivés un peu plus tard, ça a été vraiment bénéfique, surtout quand on est jeune. Quand on commence dans la vie, on a besoin de ça quand on a besoin de s'installer. Et puis moi je suis diplômée de Beauvais et c'est vrai qu'à Beauvais, on n’a pas les mêmes services, la neurochirurgie, ce genre de choses, on n'a pas, c'est des services qu'on ne peut pas avoir dans des petits hôpitaux de petite ville. On a énormément de services, énormément de choix de postes. Dans le choix du service, le fait que ce soit des personnes âgées aussi, des gens qui sont quand même très attachants. C'est vrai, ils ont toujours beaucoup de choses à nous raconter, même s'ils ne sont pas toujours très cohérents. Mais voilà, ils sont vraiment attachants. C'est un contact différent.

     

    Rejoignez-nous !
    Mardi 21 mars de 10h à 15h

    JOB DATING INFIRMIER  : Décroche ton JOB !

    Vous êtes infirmier ou infirmier spécialisé ? Futur diplômé ou confirmé ? Le CHU Amiens-Picardie recrute des infirmiers et des infirmiers spécialisés (IADE, IBODE & Puéricultrice) : venez nous rencontrer pour évoquer votre parcours et vos souhaits de carrière.

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  • Permanence Association France ALZHEIMER au Centre Saint-Victor

    Créée en 1985, à l’initiative de familles de personnes malades et de professionnels du secteur sanitaire et social, France Alzheimer est aujourd’hui la seule association nationale reconnue d’utilité publique dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. Depuis 1990, France Alzheimer Somme se mobilise pour accompagner les familles de malades et sensibiliser l’opinion publique.

    À partir du mois de mars, l’association France ALZHEIMER tiendra des permanences tous les 3e jeudi de chaque mois de 14h à 16h. Le lieu de permanence, se situe dans le salon de la « Rue Couverte » du Centre Saint-Victor.

    🗓 Jeudi 16 mars 2023
    🕖 14h – 16h
    📍 « Rue Couverte » du Centre Saint-Victor
    354 boulevard Beauvillé 80054 Amiens CEDEX

  • Participez à une étude contre le cancer du sein

    Vous vous sentez concernée par la lutte contre le cancer du sein et souhaitez faire avancer la recherche dans ce domaine ?

    Le service de gynécologie du CHU Amiens-Picardie et le Centre de recherche clinique cancérologie vous proposent de participer à l’étude clinique MyPeBS (My Personal Breast Screening) qui évalue une nouvelle stratégie de dépistage du cancer du sein en fonction du risque individuel.

    Pendant 2,5 ans, 85 000 femmes volontaires âgées de 40 à 70 ans seront recrutées dans 6 pays : Belgique, Espagne, France, Israël, Italie et Royaume-Uni. La durée de participation est de 4 ans avec un dépistage standard ou un dépistage optimisé, selon le niveau de risque (faible, moyen, élevé ou très élevé). Ce projet a reçu un financement de l’Union européenne dans le cadre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 – convention de subvention n ° 755394 ».

    Si vous êtes :

    • une femme âgée de 40 à 70 ans
    • n’ayant jamais eu de cancer du sein
    • n’étant pas déjà identifiée comme à très haut risque de cancer du sein

    Vous pouvez sûrement participer, contactez le Centre de Recherche Clinique Stéphanie BLIN :

    JE SOUHAITE PARTICIPER
    Email : [email protected]

    La communication relative au recrutement de patients dans le cadre d’étude clinique est réglementée : les seuls visuels utilisables sont ceux fournis ici, ils ont été autorisés par le comité de protection des personnes. Il convient donc de ne pas en utiliser d’autres.

  • Mars Bleu : le CHU Amiens-Picardie se mobilise !

    Au CHU Amiens-Picardie, les services d’hépato-gastroentérologie et cancérologie digestive, de Chirurgie Digestive, et d’Oncologie, en collaboration avec les services d’anatomie-pathologique, d’imagerie médicale, de radiothérapie et de médecine nucléaire prennent en charge tous les patients atteints d’un cancer digestif.

    Le cancer colorectal avec 43 000 nouveaux cas par an, fait partie des 4 cancers les plus fréquents, et le 2ème en mortalité avec 17 000 décès/an.

    Le dépistage et l’ablation des polypes bénins évitent l’évolution vers le cancer. La découverte d’un cancer débutant permet la guérison dans 90 % des cas.

    Le test de dépistage est facile à réaliser, à domicile. Il est suivi d’une coloscopie lorsqu’il met en évidence la présence de sang dans les selles. La coloscopie permet d’enlever les polypes, mais aussi les petits cancers non invasifs.

    La faible participation au programme de dépistage est regrettable, alors qu’il est simple à réaliser et pourrait éviter un grand nombre de décès.

    En mars 2023, les professionnels du CHU Amiens-Picardie se mobilisent !

    STANDS D’INFORMATIONS
    Les patients seront invités à venir s’informer et échanger sur le cancer colorectal.

    🗓 Vendredi 24 mars 2023
    🕖 De 10h à 15h
    📍 Hall du CHU Amiens-Picardie (Site Sud)
    1 rond-point du Professeur Christian Cabrol 80054 Amiens

    DES QUESTIONS ?
    Contactez le service d’Hépato-Gastroentérologie :
    Tel : 03 22 08 88 49
    E-mail : [email protected]