Notre actualité

  • Le CHU Amiens-Picardie certifié hébergeur de données de santé : un véritable coffre-fort pour vos données personnelles

    Le CHU Amiens-Picardie a renforcé son organisation pour faire pour face aux cybers attaques et potentiels vols de données de santé, soit plus de sécurité pour les données personnelles des patients. Lors de la prise en charge de ses patients mais aussi des patients des autres hôpitaux partenaires du territoire, lors de partage de dossiers médicaux avec des autres centres ou professionnels de santé, lors de projets de recherche, le CHU Amiens-Picardie recueille et exploite de nombreuses informations à caractère personnel et a choisi d’en assurer lui-même la protection et sécurité optimum.

    En tant qu’hébergeur de données de santé (HDS) certifié, le plus haut niveau de certification, le CHU Amiens-Picardie déploie et maintient les moyens pour diminuer les risques, pour renforcer et promouvoir les bonnes pratiques en matière de sécurité informatique et pour résoudre les problèmes.

    Le CHU Amiens-Picardie compte parmi les 7 établissements hospitaliers français et les 66 hébergeurs à ce jour agréés par le ministre chargé de la santé. Ces données dites de santé sont par exemple des informations d’une personne physique obtenues suite à un test ou un examen pour une maladie, un handicap, des antécédents médicaux, un traitement clinique…

    Ce processus de sécurisation maximale des données de santé est lié au projet de mutualisation de moyens des hôpitaux du territoire (Somme Littoral Sud – 10 établissements publics de santé). Le CHU Amiens-Picardie en tant qu’animateur, souhaitait proposer des solutions communes d’hébergement et sécurisation des données de santé dans le respect des réglementations en vigueur. La convergence et compatibilité des différents systèmes d’information des hôpitaux facilitent la prise en charge des patients amenés à être transférés ou accueillis dans plusieurs établissements. Leur protection en un lieu hautement sécurisé est une des garanties essentielles qui peut maintenant être présentée aux patients. La mutualisation des systèmes d’informations sur le GHT Somme Littoral Sud et le certificat HDS permettent aussi l’accès à des nouveaux outils ou applicatifs, qu’un hôpital seul ne pourrait déployer. Les établissements pourront mutualiser et homogénéiser certaines tâches administratives et bénéficier de nouveaux outils.

    Devenir hébergeur de santé officiel (HDS) a demandé un important travail depuis 2020. Ce niveau couvre les sites physiques, les infrastructures matérielles et virtuelles, les plateformes d’hébergement, le maintien en condition opérationnelle, l’administration, l’exploitation et la sauvegarde. Le CHU Amiens-Picardie a été accompagné dans cette lourde démarche qui engage l’établissement et ses partenaires, qui oblige à investir technologiquement et humainement et à établir le contrôle régulier des bonnes pratiques (système de contrôle et amélioration continus) :

    cette démarche de certification est règlementaire car liée au RGPD ou Règlement Général sur la Protection des Données, dont les règles sont européennes et inscrite dans la continuité de la Loi française Informatique et Libertés de 1978 (CNIL).
    elle est également liée aux normes ISO, proche de la 27001 (Système de Management de la Sécurité de l’Information avec une sécurité irréprochable, tant en matière de confidentialité que de disponibilité, d’intégrité et de traçabilité). 114 mesures sont établies et sont dorénavant suivies.
    la démarche et l’investissement sont associés à des moyens et procédures techniques importants. Si 75% des moyens et de l’architecture utile était déjà présents au CHU Amiens-Picardie, il a fallu renforcer les compétences des équipes techniques, les équipements de sécurité, les serveurs, les nouveaux systèmes de stockage.

    EN SAVOIR +
    Consultez la procédure de certification des hébergeurs de données en santé (Agence du Numérique en Santé)
    Consultez le règlement général sur la protection des données – RGPD (CNIL)

    Le certificat ISO/IEC 27001:2022 du CHU Amiens-Picardie est daté du 29 novembre 2021 et porte le numéro IS 722580 :
    Consultez le certificat ISO 27001

    Le certificat HDS Management System – HDS:2018 du CHU Amiens-Picardie est daté du 29 novembre 2021 et porte le numéro HDS 722576 :
    Consultez le certificat HDS

  • Vœux 2022 du CHU Amiens-Picardie

    Pour tous, chaque jour, le soin est au cœur de nos ambitions.

    L’ensemble du personnel du CHU Amiens-Picardie vous souhaite une bonne et heureuse année 2022.

  • Prothèse de cheville numérisée

    Le service chirurgie orthopédique traumatologique du CHU Amiens-Picardie propose à ses patients depuis fin octobre 2021, une nouvelle technique pour la pose de prothèse de cheville.

    Le patient est le premier à profiter de ces évolutions conduites par Pr Olivier JARDE chirurgien orthopédiste et ses collègues : avec un geste plus sûr, une intervention chirurgicale moins longue et une prothèse sur mesure, il se rétablit plus vite.

    Pr Olivier JARDE et Dr Emile BLONDIN chirurgiens orthopédistes, Dr Lou LEQUEUCHE interne, entourés de l’équipe qui a réalisé la première pose de prothèse de cheville numérisée le 28/10/2021 au CHU Amiens-Picardie

    La numérisation permet de produire un implant articulaire identique à la cheville, précédemment scannée. La robotique permet ensuite une précision dans le geste chirurgical en calculant les angles en amont, facilitant la pose de la prothèse, plus précise et plus rapide.

    Radio de la cheville du patient après la pose de la prothèse

    Peu d’hôpitaux proposent à ce jour la pose de prothèse de cheville, articulation considérée comme importante mais complexe car elle porte tout le poids du corps. Cette technique permet de garder la mobilité de la cheville, contrairement à l’arthrodèse une autre intervention plus facilement pratiquée. Souvent liée à une problématique importante d’arthrose et de grande difficulté à la marche, la prothèse de cheville est déployée depuis 2005 au CHU Amiens-Picardie, expert reconnu en chirurgie de la cheville.

  • 1 demi-million d’échantillons à la Biobanque de Picardie

    La Biobanque de Picardie est le Centre de Ressources Biologiques du CHU Amiens-Picardie.

    La Biobanque de Picardie met à disposition de la recherche plus d’un demi-million d’échantillons biologiques, une équipe et une infrastructure dédiées, une activité doublement certifiée, de nombreux services autour de l’échantillon biologique (contrôles qualités, prestations R&D, préparation de kits, etc.).

    Découvrez toutes leurs activités et actualités sur un nouvel espace internet déployé avec la collaboration de la SATT :

    JE DÉCOUVRE LA BIOBANQUE DE PICARDIE
    www.biobanque-picardie.com

  • La musicothérapie pour soulager et soigner en soins palliatifs

    La musicothérapie vient soulager chaque semaine, les douleurs physiques et les souffrances des personnes accueillies dans l’unité de soins palliatifs basée sur le Centre Saint-Victor du CHU Amiens-Picardie.

    Depuis fin octobre et grâce à la mobilisation de mécènes et de familles touchées par des proches hébergés en soins palliatifs, cette nouvelle forme de soin qui utilise le son et la musique sous toutes ses formes, s’est installée dans l’unité accompagne une dizaine de patients et leurs proches. Un musicothérapeute intervient à hauteur d’une séance par semaine d’une heure et demie, jusqu’en juin 2022 grâce au don de l’Association pour le Développement des Soins Palliatifs en Picardie. Le musicothérapeute propose des ateliers individuels et des ateliers avec leurs proches. Il peut également intervenir pendant les soins afin d’apaiser le patient durant un moment pénible voire douloureux.

    La musicothérapie est au service du patient et de ses proches. C’est une pratique particulièrement appréciée. L’intervenant professionnel utilise le son sous toutes ses formes, avec la création de bandes sonores personnalisées, l’utilisation d’instruments, de la vibration des bols chantants, l’écoute d’œuvres musicales avec les proches. La musicothérapie favorise la relaxation, peut soulager de la douleur et donne un sentiment de bien-être et en faisant revivre des souvenirs. Avec la sonothérapie au bol chantant (technique de relaxation), il utilise la vibration et les sons des bols chantants pour apaiser les personnes. Les bols sont connus pour avoir des vertus relaxantes ou stimulantes pour le corps et l’esprit. La musicothérapie est un moyen d’expression, de communication, de structuration et d’analyse de la relation avec le patient et sa famille.

    La musicothérapie accompagne les missions de soins palliatifs. Elle favorise le partage entre les soignants et les patients qui par cette approche se livrent plus et nouent une autre forme de relation. Elle partage des objectifs communs avec les soignants :

    être dans l’accompagnement du patient et de ses proches,
    adapter les techniques de soins les plus appropriées pour soulager le patient,
    évaluer les besoins des personnes accueillies et de leur entourage pour leur apporter le soutien nécessaire.

    En savoir plus sur l’Unité de Soins Palliatifs du CHU Amiens-Picardie

    L’ensemble de l’équipe emploie ses compétences afin d’offrir un environnement favorable et d’améliorer la qualité de vie de ses patients et des familles. Le service propose en rez-de-chaussée avec accès à un jardin : 10 chambres individuelles avec lit d’accompagnant, un espace de balnéothérapie, une salle à manger et salon pour les patients et leurs proches, des salles d’accueil et de repos pour les proches et l’accès aux prestations du Centre Saint-Victor : cafétéria, bibliothèque, salon de coiffure, chapelle…

    L’unité de soins palliatifs prend en charge de manière globale des personnes atteintes d’une maladie grave, évolutive ou terminale. Elle peut accueillir jusque 10 patients en hospitalisation. 163 patients ont été accueillis dans cette unité en 2020, âgés de 22 à 103 ans. La durée moyenne de séjour dans cette unité est de 21 jours Les admissions dans cette unité relèvent de critères précis nécessitant une demande détaillée faite par un médecin.

    L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychique, sociale et spirituelle. Pour se faire, des idées novatrices complètent les soins et traitements traditionnels, comme par exemple le recours à des thérapeutiques non médicamenteuses.

    Les soins palliatifs au CHU Amiens-Picardie regroupent l’Équipe Mobile de Soins Palliatifs (EMSP), l’Unité de Soins Palliatifs (USP), l’Équipe Ressource Régionale de Soins Palliatifs Pédiatriques (ERRSPP) et le réseau Palpi 80.

  • Le CHU Amiens-Picardie récupère les masques jetables usagés en vue de leur recyclage

    Depuis quelques semaines, le CHU Amiens-Picardie a réussi à mettre en place une nouvelle filière de recyclage des masques des professionnels et patients/visiteurs. C’est un des premiers CHU à étendre cette collecte à tout l’établissement et tous ses publics.

    120 points de collecte de masques jetables usagés ont été identifiés à proximité des services des différents sites du CHU Amiens-Picardie pour déposer les masques à usage unique, qu’ils soient chirurgicaux ou FFP2.

    Avec ce beau projet le CHU Amiens-Picardie continue de concrétiser sa démarche de responsabilité sociétale (RSE) et son engagement dans le développement durable. Cette démarche de recyclage permet de limiter l’impact environnemental en valorisant la matière plastique par le recyclage (le prestataire régional qui les récupère les transforme en une nouvelle matière première) et en réduisant le volume des ordures ménagères.

  • L’étude BEPoPi fait le lien entre la pollution atmosphérique et l’augmentation de certaines maladies respiratoires

    Le CHU Amiens-Picardie et Atmo Hauts-de-France mènent depuis 2017 une étude pour mesurer à Amiens, le lien entre les concentrations en particules, dioxyde d’azote, ozone, et les Broncho Pneumopathies Chroniques Obstructives (BPCO).

    L’étude PolluPBCO (2017-2018) avait mis en évidence un lien entre les concentrations plus élevées des particules (PM10 et PM2.5), du dioxyde d’azote et de l’ozone, et une augmentation des consultations aux urgences pour cause d’exacerbation de la BPCO. En hiver, les pics de consultations avaient eu lieu entre 3 et 5 jours après le début de l’épisode de pollution aux particules PM10 et en lien également avec la grippe. En été, la canicule avait eu une incidence sur le pic de consultations observé, concomitant à un pic d’ozone.

    Le CHU Amiens-Picardie et Atmo Hauts-de-France ont poursuivi leurs travaux en 2020, avec l’étude BePoPI en incluant d’autres paramètres et polluants (composition chimique des particules, analyse des métaux lourds dans l’air). 110 patients ont été inclus. Les 11 épisodes de pollution atmosphérique ont eu pour conséquence une hausse de + 22% d’exacerbations de BPCO liés à l’augmentation de 1 ng/m3 de manganèse

    L’étude BEPoPi a permis de montrer :

    un lien entre augmentation des concentrations en dioxyde d’azote, particulièrement durant la période de pré confinement, 
    une tendance en faveur d’un lien entre les consultations aux urgences et les concentrations des plus petites particules ultrafines (moins de 50 nm),
    que l’augmentation d’1 ng/m3 de manganèse, contenu dans les particules PM10, augmente le nombre d’exacerbations de BPCO de 22%,
    une corrélation entre le césium, le fer, le vanadium, l’aluminium, le titane (présents dans les particules PM10) et les consultations aux urgences pour exacerbation de BPCO,
    l’absence de lien significatif entre les concentrations en Black Carbon et en particules PM2.5 avec les consultations des patients pour exacerbation de BPCO.

    L’étude a été marquée par la pandémie de COVID-19, induisant une diminution de l’exposition des patients aux polluants atmosphériques, due à :

    1) l’influence des confinements sur les émissions et les concentrations de certains polluants dans l’atmosphère
    2) la modification des comportements des patients (auto-confinement et port du masque).

    Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020 ont été dénombrés :

    180 passages (91,1% aux urgences du CHU Amiens-Picardie) pour exacerbations de BPCO ont été inclus (110 patients),
    0,5 patient par jour : nombre moyen de consultation aux urgences pour exacerbation de BPCO,
    11 épisodes (28 jours) de pollution en Hauts-de-France en 2020, contre 23 épisodes (51 jours) en 2019.

    La BPCO en chiffres

    En France, la Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) maladie pulmonaire inflammatoire des bronches, touche environ 1,7 million de personnes.

    Elle est la 1ère cause de mortalité par maladie respiratoire non cancéreuse et la 3ème cause de décès due au tabac après les cancers bronchiques et les maladies cardiovasculaires. Le taux de mortalité due à la BPCO est de 9,2%. Elle est au 1er rang des dépenses de santé (coût annuel de 6 100€/malade), en raison d’une surconsommation d’antibiotiques et de l’absentéisme. Dans les Hauts-de-France, le taux d’hospitalisation et de mortalité lié à la BPCO est supérieur de 20% à la moyenne nationale.

    EN SAVOIR +
    Télécharger le dossier de presse

    DES QUESTIONS ?
    Contacter le service de pneumologie du CHU Amiens-Picardie
    Tel : 03 22 45 59 10
    E-mail : [email protected]
    Consultez le site ATMO Hauts-de-France

  • Le CHU Amiens-Picardie certifié Qualiopi

    Le CHU Amiens-Picardie a obtenu le 26 novembre 2021, la certification Qualiopi -au titre de la catégorie des actions de formation- qui atteste de la qualité des prestations de formation proposées aux futurs professionnels de santé et aux entreprises.

    L’audit réalisé par l’AFNOR a permis de vérifier la démarche qualité réellement opérationnelle et les actions de formation mises en place par SimUSanté®, le CESU 80 (Centre d’Enseignement des Soins d’Urgences) et les écoles et instituts du CHU Amiens-Picardie en appui avec le département de formation continue (Direction des ressources humaines).

    Les équipes pluridisciplinaires du CHU ont été impliquées dans de nombreuses réunions de travail afin d’obtenir cette certification qui vise à répondre aux obligations réglementaires des organismes de formation. Cette reconnaissance affirme aussi une indéniable garantie de qualité de prestations aux entreprises et aux futurs collaborateurs formés. En apportant méthodes et procédures aux équipes sur le terrain, ce type de certification AFNOR permet d’harmoniser l’offre de formation à l’échelle du territoire national. Le CHU Amiens-Picardie et ses différentes structures proposant des actions de formation, prouve aussi la transparence et clarté d’information de ses programmes et contenus pédagogiques.

    Qualiopi est un dispositif mis en place par le Ministère du Travail, de l’emploi et de l’insertion. Il repose sur l’analyse des démarches et les moyens mis en œuvre. La reconnaissance du professionnalisme de l’organisme de formation s’appuie sur 7 critères et 32 indicateurs :

    1. Les conditions d’information du public
    2. L’identification précise des objectifs des prestations
    3. L’adaptation aux publics bénéficiaires
    4. L’adéquation des moyens pédagogiques
    5. La qualification et le développement des connaissances et compétences des personnels
    6. L’inscription et l’investissement du prestataire dans son environnement professionnel
    7. Le recueil et la prise en compte des appréciations et des réclamations formulées par les parties prenantes aux prestations délivrées

    A propos de l’activité formation du CHU Amiens-Picardie

    Historiquement, le CHU Amiens-Picardie porte une ambition forte en matière de formation. Depuis l’école d’infirmiers en 1905, jusqu’au centre de formations des assistants de régulation médicale créé en 2019, le CHU est doté aujourd’hui de 16 écoles et instituts de formation en santé. Il propose une des offres de formation les plus riches sur le territoire.

    Les 16 écoles et instituts de formation du CHU Amiens-Picardie proposent des parcours riches alternant des périodes d’enseignement en institut et d’enseignement clinique en stage pour devenir professionnels de santé ou se professionnaliser (spécialisations, formations continues proposées aux professionnels de santé). L’ensemble des formations ont bénéficié de la réingénierie et font l’objet de conventionnements ou des partenariats avec l’Université Picardie Jules Verne.

    Chiffres clés 2020
    – 1 415 étudiants dans ses 14 écoles et instituts,
    – 2 675 apprenants au CESU
    – 9 422 personnes formées à SimUSanté®
    – 1 467 cours en ligne créés sur sa plateforme EPIONE
    – un réseau de plus de 800 services cliniques partenaires et d’entreprises
    – Une centaine de formateurs permanents et plus de 350 intervenants

  • Une valisette pour aider les enfants des patients allogreffés

    Le service d’hématologie et le Département Interdisciplinaire de Soins de Support pour les Patients en Oncologie (DISSPO) du CHU Amiens-Picardie ont imaginé un kit de communication particulièrement original pour parler aux enfants de l’allogreffe « Dis, c’est quoi l’allogreffe ? » : des valisettes contenant des supports imagés retraçant le parcours de l’allogreffe, à visée essentiellement pédagogique sont dorénavant distribuées au cours du parcours patient, pour que son enfant puisse comprendre ce qu’il vit. Ce kit est rempli d’espaces d’expression où l’enfant peut dessiner, colorier, écrire ce qu’il ressent…

    Le service d’hématologie clinique et de thérapie cellulaire du CHU Amiens-Picardie permet à 40 à 50 patients adultes par an de bénéficier d’une allogreffe dans le cadre de leucémies et autres cancers du sang. L’allogreffe peut venir en complément des traitements conventionnels (chimiothérapies, radiothérapie) pour augmenter la survie du patient et permettre sa guérison. Si le suivi et la prise en charge des enfants étaient déjà proposé, notamment grâce aux psychologues du DISSPO, il n’existait pas de support adapté pour accompagner les enfants de ces patients.

    L’idée originale a été développée par un groupe de travail interne au CHU, associant des membres du service d’hématologie et du DISSPO, en partenariat avec l’École d’Art et de Design d’Amiens (ESAD) en s’inspirant du classeur de suivi confié à l’adulte allogreffé. Les équipes ont imaginé l’histoire qui a été ensuite été travaillée et mise en images par Mia THIBIERGE et Richard TERRAZZONI, étudiants graphistes. Ils ont travaillé en étroite collaboration avec le service d’hématologie et les psychologues du DISSPO, en passant par une immersion dans le service. Ce projet a été financé dans le cadre d’un stage, de l’intéressement du pôle, de l’association RHEPI et du laboratoire Chugai. Ce kit sera évalué dans l’année à venir, avec pour objectif qu’il puisse à terme être partagé avec les autres centres d’allogreffe en France.

    A l’occasion de son dernier congrès, la Société francophone de greffe de moelle et de thérapie cellulaire a souhaité récompenser le projet original « Dis, c’est quoi l’allogreffe ? » imaginé par le service d’hématologie clinique et le DISSPO. Le prix Archimbaud 2021 a été donné au Dr CHARBONNIER pour la valisette créée pour expliquer l’allogreffe aux enfants de patients allogreffés au CHU Amiens-Picardie.

  • Éviter la dénutrition des patients atteints de cancer des VADS

    L’étude NUTRIMAX vise à améliorer l’état nutritionnel des patients atteints de cancers des Voies Aérodigestives supérieures (VADS).

    La prise en charge nutritionnelle des patients atteints d’un cancer des VADS fait l’objet de recommandations depuis 1999. Pourtant, la dénutrition chez ces patients est estimée à 49%, tous stades et localisations confondus. Selon la Société Francophone Nutrition Clinique et Métabolisme (SFNCM, 2012), la chirurgie des cancers des VADS ne fait pas partie des chirurgies à morbidité élevée et les recommandations spécifiques sont quasiment inexistantes.

    L’étude NUTRIMAX menée au sein du service porte sur l’amélioration du parcours de soins nutritionnels après traitement chirurgical chez les patients atteints d’un cancer des VADS. Cette étude pilote, prospective, monocentrique, ouverte, contrôlée et randomisée a pour but d’évaluer l’impact d’une prise en charge pluridisciplinaire renforcée chez les patients atteints d’un cancer des VADS après traitement chirurgical. L’objectif principal est le maintien d’un état nutritionnel satisfaisant défini par l’absence de perte de poids à 6 mois de la chirurgie.

    Le groupe contrôle est pris en charge selon les pratiques usuelles du centre, tandis que le groupe expérimental bénéficie d’une prise en charge nutritionnelle renforcée associant concertation pluridisciplinaire et augmentation de la fréquence des consultations. Dans les 2 groupes, le grade nutritionnel du patient est évalué à l’inclusion. Les patients du groupe expérimental bénéficient en préopératoire d’une consultation diététique et d’une consultation pluridisciplinaire incluant diététicienne, kinésithérapeute et chirurgien maxillo-facial en hospitalisation, puis 1 fois par mois pendant 6 mois. Les patients non dénutris sont revus en consultation diététique à 3 mois et 6 mois, en association avec un suivi téléphonique mensuel.

    Les inclusions étant en cours, une analyse intermédiaire concernant la reprise pondérale et la durée d’hospitalisation a été effectuée. Les patients du groupe expérimental présentent une reprise pondérale plus importante (80%) que ceux du groupe contrôle (50%). De plus, leur durée d’hospitalisation moyenne (DMS) est de 13 jours contre 21 jours pour le groupe contrôle.

    Cette étude financée, par le GIRCI Nord-Ouest, devrait apporter la preuve scientifique de l’importance de la prise en compte du grade nutritionnel, de son maintien et de son amélioration dans la prise en charge des patients atteints d’un cancer des VADS et de l’intérêt des consultations multidisciplinaires.

    Ce projet participe à l’engagement des équipes du CHU Amiens-Picardie dans la lutte contre la dénutrition et le dynamisme du comité de liaison Alimentation et nutrition (CLAN, sous-commission de la Commission médicale d’Etablissement CME), qui a pour mission de conseiller en matière de qualité et sécurité de l’alimentation et de la nutrition des patients et personnels accueillis au CHU Amiens-Picardie.

    EN SAVOIR +
    Contacter le service de Chirurgie Maxillo-Faciale (CMF)
    – Nadia EL TAHERY, diététicienne
    – Dr Emilien COLIN, Docteur en Pharmacie, Ingénieur recherche

    Tel : 03 22 08 90 50
    Email : [email protected]