Notre actualité

  • Le CRC cherche des patients pour une étude sur la détection de la COVID-19 par le flair des chiens

    Le Centre de Recherche Clinique (CRC) du CHU Amiens-Picardie participe à une étude sur la détection de la COVID-19 par le flair des chiens.

    Le CRC recherche des patients avec le profil suivant :

    👉Agé de 18 ans minimum
    👉Ayant un résultat de test à la COVID-19 (PCR de moins de 96h ou test antigénique de moins de 48h positif ou négatif)
    👉Affilié ou ayant droit à un régime social
    👉Ayant exprimé sa non-opposition

    Votre participation impliquera une seule visite d’une durée de 15 à 30 min, le temps d’effectuer les prélèvements.

    L’étude SCENT-DOG-COVID a pour objectif de dresser des chiens à la détection de la COVID-19. Pour cela, des prélèvements de sueur sur compresses sont recueillis sous l’aisselle, sur la paume de la main et au niveau du pli inguinal (aine).

    Si vous êtes intéressés, contacter le CRC au 03 22 08 83 95.

  • Journée internationale de la maladie de Willis-Ekbom

    Au CHU Amiens-Picardie, l’UPSV (Unité de Pathologies du Sommeil et de la Vigilance) prend en charge les patients souffrant de pathologies du sommeil sévères, principalement neurologiques et respiratoires : somnolence diurne excessive, narcolepsie, hypersomnies, parasomnies comme le somnambulisme, apnées du sommeil et difficultés respiratoires nocturnes, agitation anormale pendant le sommeil, jambes sans repos et troubles du sommeil en lien avec les maladies neurologiques (maladie Parkinson, maladies neurodégénératives, myopathies…).

    La maladie de Willis-Ekbom appelée plus communément « syndrome des jambes sans repos », se manifeste par des sensations désagréables, parfois douloureuses, affectant principalement les membres inférieurs. Ces sensations sont décrites comme des agacements, fourmillements dans les jambes.

    Il existe 4 signes cliniques clés :
    – Besoin impérieux de bouger les membres souvent associé à des sensations inconfortables et désagréables
    – Aggravation le soir et la nuit
    – Aggravation au repos
    – Soulagé par le mouvement

    L’étude INSTANT réalisée sur plus de 10 000 sujets âgés de plus de 18 ans a mis en évidence une prévalence en France :
    – De 8,5% au sein de la population générale
    – 5,8% chez les hommes et 10,8% chez les femmes
    – La prévalence des formes sévères est de 2,7%
    – Les symptômes sont quotidiens dans 1,9% des cas

    Pour la prise en charge, quel que soit la gravité des symptômes, il faut tout d’abord mettre en place des traitements non médicamenteux :
    – Rechercher une carence en fer
    – Installer des rythmes jour/nuit réguliers : heures de lever et de coucher fixes.
    – Mettre en place une activité physique en soirée : stretching, massages, flexion des genoux, vélo d’appartement…
    -Faire une activité intellectuelle, mouvements des mains comme du tricot.
    -Réaliser des bains de pieds chauds ou froids.
    -Se frictionner les mollets avec une pommade rafraichissante avant le coucher.
    – Éliminer les facteurs aggravants :
    – Consommation excessive ou tardive de caféine (sous toute ses formes : café, boissons énergisantes…)
    – Consommation excessive ou tardive d’alcool
    – Le chocolat noir
    – La privation de sommeil
    – La prise de neuroleptiques
    – La prise d’antidépresseurs
    – La prise d’antihistaminique

    En fonction de la sévérité des symptômes, des traitements médicamenteux peuvent être mis en place.

    La sévérité est évaluée par l’Echelle IRLSS (échelle internationale de sévérité du syndrome des jambes sans repos).

    En cas de symptômes évocateurs de syndrome d’apnée du sommeil (ronflements, maux de tête le matin, pauses respiratoires, levés nocturnes pour uriner (plus de une fois)) ou s’il y a un doute de diagnostic, une polysomnographie (examen médical qui permet l’enregistrement du sommeil, de la ventilation et de mouvements corporels au cours de la nuit) peut être réalisée.

    Un électromyogramme des membres inférieurs est réalisé dans certains cas :
    – Forme tardive (début des symptômes après 40 ans)
    – Pas d‘antécédent de syndrome dans jambes sans repos au niveau familial
    – Examen clinique évocateur
    – Antécédent de diabète

  • Les maladies d’Alzheimer et apparentés

    Les maladies d’Alzheimer et apparentés sont fréquentes (près d’un million de personnes en France) avec une prévalence qui augmente du fait du vieillissement de la population.

    Leur diagnostic est maintenant parfaitement codifié et repose sur des examens de première ligne (examen médical spécialisé avec un neurologue ou gériatre, bilan neuropsychologique le plus souvent nécessaire, imagerie cérébrale, bilan biologique simple sous la forme d’une prise de sang) éventuellement complété par des examens de 2e ligne dans des cas sélectionnés.

    Le Centre de Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) d’Amiens prend en charge les troubles de la mémoire et du langage, et de troubles du comportement, secondaires à des maladies neurologiques comme la maladie d’Alzheimer

    Le CMRR implique le service de Neurologie et fonctionne en lien étroit le service de Gériatrie et l’Antenne de Psychiatrie du CHU Amiens-Picardie.

    La prise en charge diagnostique des patients est effectuée durant une consultation pluridisciplinaire avec l’intervention d’une infirmière, d’un médecin, d’un neuropsychologue et éventuellement orthophoniste ou psychologue. Elle est éventuellement complétée par une hospitalisation programmée soit en hôpital de jour ou de semaine en Neurologie, par le biais d’une prise en charge de type consultation externe.

    Le suivi thérapeutique et clinique est assuré par un suivi médicale et psychologique du patient ou de l’aidant mené par une Psychologue clinicienne intervenant dans le CMRR, lorsque cela est nécessaire.

    Effectuer un diagnostic et une prise en charge est un point important afin que les patients puissent être pris en charge dans les filières de soins appropriées et d’anticiper autant que faire se peut les complications de ces maladies. Cela repose sur un suivi spécialisé en coopération avec le médecin généraliste et différentes mesures d’accompagnement et thérapeutique visant à réduire les symptômes de la maladie.

    Les recherches récentes sur différents médicaments ont montré des résultats prometteurs sur l’évolution de la maladie d’Alzheimer (et non pas les seuls symptômes) et sont en cours d’évaluation par les instances européennes d’autorisation de mise sur le marché du médicament. Quoi qu’il en soit, la prise en charge habituelle comme ces nouveaux traitements incitent fortement à ne pas différer les diagnostics.

  • Le CHU Amiens-Picardie installe une thermofrigopompe et améliore sa performance énergétique

    Le CHU Amiens-Picardie est le premier CHU en France à être doté d’un tel équipement. Cette installation permet d’avoir une meilleure performance énergétique, en répondant simultanément aux besoins de refroidissement et de chauffage de l’établissement.

    Le CHU Amiens-Picardie est soucieux de diminuer ses dépenses énergétiques et de répondre à ses besoins croissants de production d’eau glacée, tout en diminuant son impact environnemental. En effet, le transfert début 2023 des dernières unités hospitalières du site nord vers le site sud et l’ouverture du Hall 3 – Fontenoy, ont eu pour conséquence d’augmenter les besoins en énergie du site sud, dans un contexte de forte augmentation du prix du gaz naturel.

    Ainsi, l’établissement a fait évoluer la chaufferie de son site sud : les travaux d’installation de la thermofrigopompe ont débuté en février 2023 et l’équipement a été mis en service le 28 juin dernier. Un local pour accueillir la thermofrigopompe, et un autre pour les installations électriques, ont été créés au niveau de la chaufferie, et l’équipement est raccordé sur les réseaux hydrauliques existants. Cette installation permet à l’établissement de réaliser une économie de l’ordre de 25% de sa consommation d’énergie thermique, soit 8 400 MWh de gaz par an, ce qui représente la consommation annuelle de 700 foyers (maison de 120 m² pour 4 personnes). L’investissement, d’un montant de 2 444 918€ TTC, a reçu de l’ADEME une subvention d’un montant de 989 633€. Le retour sur investissement de cette opération est de 3 ans.

    Une thermofrigopompe est une machine qui fournit simultanément du froid et de la chaleur :
    • Le froid produit est utilisé notamment pour le rafraichissement des bâtiments et le refroidissement des équipements médicaux tels que les IRM, les scanners, le TEP scan, etc.
    • La chaleur générée par la production du froid est récupérée, puis utilisée pour préchauffer les circuits de retour chauffage qui passent par la chaufferie. Ce système génère ainsi des économies d’énergie sur le chauffage de l’ensemble des bâtiments du site sud, soit 231 000 m².

    De manière plus précise, la solution technique consiste à modifier le fonctionnement de la chaufferie en dérivant les circuits de retour chauffage, afin qu’ils soient préchauffés en deux temps par la chaleur fatale de la thermofrigopompe et de la chaudière : une première fois en passant par l’échangeur de la thermofrigopompe puis ensuite par un réseau hydraulique installé dans le conduit de cheminée des chaudières qui permet de récupérer la chaleur dégagée par les fumées. Ce double préchauffage permet de récupérer une énergie gratuite, de moins solliciter les chaudières en place et donc d’obtenir une meilleure performance énergétique. Une fois réchauffée, l’eau est réinjectée dans le réseau d’eau chaude de la chaufferie puis dans les différents bâtiments du site sud.

    Cette récupération de chaleur engendre une baisse des consommations totales de gaz naturel de l’ensemble du CHU Amiens-Picardie de l’ordre de 25%, sur une consommation d’énergie thermique, de 36 000 MWh/an. Cette économie d’énergie diminue les émissions de gaz à effet de serre de l’établissement de 1 200 tonnes d’équivalent CO2 (soit l’empreinte carbone annuelle de 140 européens), et engendrera d’ici quelques années une économie financière substantielle dans un contexte de forte augmentation des coûts énergétiques.

  • Dispositif VigilanS

    ​Depuis mars 2022 l’équipe de VigilanS a pris ses fonctions au sein du CHU Amiens-Picardie. VigilanS Hauts-de-France Amiens est un dispositif de veille post-hospitalière pour les suicidants de la Somme, de l’Aisne et de l’Oise.

    Le dispositif VigilanS est un dispositif de soin post- hospitalier. Ce dispositif consiste en une veille de 6 mois par le biais de recontacte téléphonique systématique pour les patients ayant fait une tentative de suicide (TS). Il permet ainsi aux patients de rester en lien à la sortie de l’hôpital avec les membres du dispositif qui veillent sur eux, les accompagnent, les écoutent, les soutiennent et les orientent si besoin et surtout qui évaluent le risque potentiel suicidaire.

    Tout cela grâce à un numéro vert le 0 800 600 610
    du lundi au vendredi de 10h00 à 18h00.

    Le but de VigilanS étant de contribuer à la diminution de la morbi-mortalité suicidaire.

    VigilanS est une équipe pluridisciplinaire composée :
    – de 4 IDE à mi-temps (VigilanSeurs),
    – d’une psychologue à mi-temps (VigilanSeur),
    – d’un secrétaire à temps plein
    – et d’une équipe de coordination dont 1 psychiatre, 1 psychologue et 1 cadre de santé, chacun à mi-temps également.

    L’équipe de VigilanS travaille en lien avec les centres partenaires qui assurent l’inclusion des patients dans le dispositif de veille et permet également de faire le lien entre les différents acteurs inclus dans la prise en charge des patients suicidant.

    DES QUESTIONS ?
    Contactez le service VigilanS
    Tel : 03 22 08 91 60 ou 0 800 600 610
    Email : vigilans@chu-amiens.fr

  • L’école à l’hôpital

     
    À l’occasion de la semaine de la rentrée, découvrez l’unité scolaire du CHU Amiens-Picardie !

    Composée de deux enseignantes spécialisées de l’Éducation Nationale du 1er degré exerçant à temps plein, l’unité scolaire du CHU Amiens-Picardie accueille des enfants de tous les services de pédiatrie.

    Les objectifs principaux de l’école à l’hôpital sont de garantir une place d’élève aux enfants hospitalisés et de conserver un projet de vie grâce aux apprentissages.

    Les enseignantes s’adaptent aux besoins des élèves et maintiennent un lien avec leur établissement d’origine.

    Sur l’année scolaire 2022-2023, 140 enfants ont été pris en charge et suivis par l’unité scolaire.

    L’unité scolaire accueille des élèves de la maternelle à la terminale. Des professeurs du 2nd degré extérieurs interviennent ponctuellement, essentiellement en mathématiques, français et anglais. L’unité scolaire est également centre d’examen, permettant la passation d’épreuves d’examens (Brevet, BAC, …) dans des conditions optimales.

    Lorsque l’enfant est hospitalisé, il est pris en charge par l’unité à la demande des médecins des services de pédiatrie. L’enseignante rencontre alors la famille et l’élève, et contacte l’établissement avec leur accord. L’élève sera ensuite accueilli soit dans les locaux de l’unité scolaire, soit à son chevet, soit dans une salle dans le service.

    La prise en charge peut être individuelle ou en groupe. En chambre, (conventionnelle ou stérile), les outils numériques peuvent être des ressources utiles.

    Enfin, le travail par projets pédagogiques, est essentiel pour fédérer les élèves des différents services, les familles et les équipes médicales. Ces projets, menés en lien avec les éducateurs spécialisés et les équipes médicales, permettent de valoriser les travaux des jeunes à l’hôpital.

    PLUS D’INFOS
    Centre de médiation éducative pour adolescents
    Tél : 03 22 08 77 36

  • Didier RENAUT, nouveau Directeur Général du CHU Amiens-Picardie

    Didier RENAUT, nouveau Directeur Général du CHU Amiens-Picardie en Direction commune avec le CH de Doullens, le CHI Montdidier-Roye et l’EHPAD Saint-Nicolas de Domart-en-Ponthieu.

    Didier Renaut, nouveau Directeur Général du CHU Amiens-Picardie, a pris ses fonctions le 6 septembre 2023, à la suite de sa nomination par décret du Président de la République publié au Journal Officiel du 21 août 2023.

    Didier Renaut présidera également à ce titre le Comité Stratégique du Groupement Hospitalier de Territoire Somme Littoral Sud (GHT SLS) dont le CHU Amiens-Picardie est l’établissement support. Didier RENAUT est également Directeur Général du CH de Doullens, du CHI Montdidier-Roye et de l’EHPAD Saint-Nicolas de Domart-en-Ponthieu dans le cadre d’une Direction commune.

    Attaché aux valeurs du service public hospitalier, Didier Renaut ambitionne, avec l’équipe de direction et la Gouvernance, de prolonger et amplifier chaque fois que possible la dynamique de projets, pour développer les activités et les coopérations, en articulation aussi avec les professionnels de ville et les acteurs médico-sociaux, afin de toujours mieux répondre aux besoins de la population. Il souhaite aussi œuvrer au renforcement de l’attractivité et de la fidélisation des professionnels hospitaliers, dans la diversité des métiers, en soutenant les actions en faveur de la qualité de vie au travail et en préservant la fluidité du dialogue social. Il s’agira aussi de promouvoir le rôle moteur du CHU en matière de recherche, d’enseignement, d’innovation et de développement durable en étant attentif à la performance d’ensemble, à l’agilité des organisations, à la consolidation de la trajectoire financière avec le soutien précieux du Ministère et de l’ARS.

    Il aura également une attention particulière à l’identité, aux spécificités, à la place de chaque établissement de la direction commune et du GHT Somme Littoral Sud, en soulignant que la confiance, le dialogue et l’enthousiasme sont la clé des grandes réussites collectives et permettront de faire face avec succès aux enjeux qui se présentent au territoire.

    Diplômé de Sciences Po Grenoble et de l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP), Chevalier de la Légion d’Honneur, Didier Renaut dirigeait précédemment, et depuis septembre 2018, le CH Alpes Léman situé en Haute-Savoie ainsi que les hôpitaux départementaux Dufresne-Sommelier et Reignier.

  • Devenez donneur volontaire de moelle osseuse !

    A l’occasion de la journée mondiale pour le don de moelle osseuse qui se déroule le vendredi 15 septembre 2023, il est important de rappeler que la greffe de moelle osseuse est la seule alternative pour guérir certaines maladies graves du sang. Elle est aussi et surtout le meilleur traitement en complément ou à la place d’une chimiothérapie.

    Le CHU Amiens-Picardie est centre de donneurs volontaires de moelle osseuse depuis le 1er janvier 2022. L’établissement a déployé une organisation dédiée pour répondre aux questions des personnes souhaitant entrer dans cette démarche de don de moelle osseuse. Elles seront accompagnées, inscrites sur le registre pour un jour sûrement être sollicitées pour un prélèvement et sauver une vie !

    Pour s’inscrire sur le registre national, il faut :
    👉avoir entre 18 et 35 ans (les profils d’hommes sont les plus recherchés)
    👉être en bonne santé
    👉répondre au questionnaire de santé

    JE DONNE MA MOELLE OSSEUSE
    Pré-inscription en ligne

     

  • Première intervention chirurgicale robotisée en chirurgie thoracique

    Le 19 juin 2023 a eu lieu la première intervention chirurgicale robotisée au sein du service de chirurgie thoracique du CHU Amiens-Picardie.

    Les équipes de chirurgie thoracique, le Docteur De Domincis, cheffe de service en chirurgie thoracique ainsi que les équipes des blocs opératoires ont utilisé le robot pour la première fois dans le cadre de la chirurgie d’un kyste para œsophagien sur un patient de 40 ans.Le kyste para-œsophagien est une malformation congénitale très rare située au niveau de l’œsophage. Une exérèse a été pratiquée afin d’enlever ce kyste.

    Le robot peut également intervenir dans le cadre de lobectomie pulmonaire, technique permettant d’éliminer la zone malade tout en préservant le tissu pulmonaire mais aussi dans le cadre de segmentectomie pulmonaire, indiquée généralement dans le traitement curatif de certains cancers. Le robot intervient également dans la chirurgie du thymus (glande située en arrière du sternum).

    Cette prise en charge permet au patient de pouvoir bénéficier d’une chirurgie mini-invasive pratiquée dans des interventions plus complexes. Grâce à l’assistance robotisée, la chirurgie devient plus précise, le patient ressent moins de douleur.  Le robot offre une vision en 3D ce qui permet d’avoir une meilleure qualité d’image. Le robot, la caméra ainsi que les bras robotisés sont contrôlés par le chirurgien et ne présentent aucun risque.

    Une formation explicative des procédures a été proposée aux équipes chirurgicales pour acquérir la maîtrise du robot. De plus, une formatrice était présente sur place afin d’expliquer toutes les procédures concernant le matériel, le changement de pinces etc. Un simulateur est intégré au robot ce qui offre la possibilité de pouvoir s’entrainer en amont.

    Ce nouveau robot permet déjà une prise en charge dans plusieurs spécialités :

    -chirurgie urologique​
    -chirurgie digestive
    -chirurgie thoracique
    -chirurgie gynécologique
    -chirurgie pédiatrique

    La chirurgie avec assistance robotisée ouvre de multiples possibilités pour les équipes opératoires et pour l’amélioration des traitements chirurgicaux des patients​.

  • Risque lié à la prise de médicament chez la personne âgée

    Le dispositif IATROPREV s’ouvre aux personnes âgées vivant à domicile, via le repérage par leur médecin traitant et leur pharmacien d’officine

    Lancé en 2021, le programme IATROPREV est un dispositif porté dans les Hauts-de-France par le CHU Amiens-Picardie et le CHU de Lille. L’objectif de IATROPREV est l’optimisation médicamenteuse, pour réduire le risque lié à la prise de médicaments chez la personne âgée polymédiquée (risque iatrogénique). D’abord lancé auprès des patients suivis à l’hôpital, le dispositif est désormais ouvert en ville à toute personne de plus de 75 ans et prenant plus de 10 médicaments ; il est proposé par leur médecin traitant ou leur pharmacien.

    Soutenu par l’ARS Hauts-de-France et la CNAM, IATROPREV a été initié par les médecins et pharmaciens hospitaliers des CHU Amiens-Picardie et de Lille. Il bénéficie de la collaboration active des URPS Médecins libéraux et Pharmaciens des Hauts-de-France. Il a pour objectif d’optimiser les prescriptions des plus de 75 ans en cherchant à améliorer le lien ville-hôpital grâce à un partage d’informations et la mise en place de réunions de concertations pluri-professionnelles (RCP) entre les différents acteurs de soins de ville et hospitaliers.

    Depuis son lancement, près de 350 patients ont pu être inclus dans le dispositif dans le cadre d’une hospitalisation en service de gériatrie des CHU Amiens-Picardie et CHU de Lille. Fort de ces premiers résultats très encourageants – optimisation des traitements, diminution du risque iatrogénique et amélioration de la qualité des échanges interprofessionnels pour les médecins et les pharmaciens – le programme IATROPREV s’ouvre aujourd’hui aux personnes suivies en ville, repérées grâce aux médecins traitants et aux pharmaciens d’officine et inclues dans le programme en lien avec les gériatres et les pharmaciens hospitaliers.

    Depuis son lancement, les centres de Tourcoing, Roubaix, Armentières, Montdidier et Abbeville ont rejoint la démarche au sein de la région. Son modèle d’organisation innovant a également déjà inspiré d’autres territoires, comme la Normandie, avec le projet Optimédoc.

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